Ce vendredi 2 juillet 2021, Florence Parly, la ministre française de la Défense, a confirmé la mort d’Almahmoud ag Baye, alias Ikarey. RFI avait annoncé il y a deux semaines, la mort de ce cadre de l’État islamique dans le Grand Sahara au cours d’une opération conjointe entre les armées française, nigérienne et la task force européenne Takouba en juin, dans la région de Ménaka. Cinq autres jihadistes ont été neutralisés et deux proches d’Abou Walid al-Sahraoui, leader de l’EIGS, ont été arrêtés.
Le coup est dur pour le groupe État islamique dans le Grand Sahara. En quelques jours, plusieurs proches d’Abou Walid al-Sahraoui ont été éliminés. Lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes de Défense, la ministre des Armées française, Florence Parly, a confirmé la « neutralisation » de six terroristes. Parmi eux, Almahmoud ag Baye, alias Ikarey, que la ministre a présenté comme le « chef d’un groupe de combattants dans la région de Ménaka, à la frontière avec le Niger ».
D’après nos informations, Ikarey appartenait à l’état-major de l’État islamique dans le Grand Sahara. Il a notamment planifié l’embuscade de Tongo Tongo au Niger, qui a coûté la vie à quatre soldats américains, dans la région de Tillabéry, à l’ouest du pays, en octobre 2017. Ikarey faisait partie des terroristes les plus recherchés au Sahel par le département d’État américain qui avait mis sa tête à prix, la modique somme de cinq millions de dollars.... suite de l'article sur RFI