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Transition : Les alertes de Me Kassoum Tapo
Publié le samedi 3 juillet 2021  |  Mali Tribune
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© aBamako.com par AS
Réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature à Koulouba
Bamako, le 31 Juillet 2020 s`est tenue à Koulouba une réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature. Photo: Me Kassoum TAPO.
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Alors que les prochaines élections présidentielle et législatives sont prévues pour février et mars 2022, certains indicateurs laissent planer le doute sur la faisabilité et la volonté des autorités à tenir ces échéances. Sur Africable TV, Me Tapo s’inquiète et alerte.
Lors d’un débat télévisé sur Africable TV, face au porte-parole de M5-RFP, Me Kassoum Tapo président du Morena semble ne pas être sûr des nouvelles autorités du pays quant à leur volonté d’organiser les prochaines élections dans le délai imparti et de céder le pouvoir à un civil.

A entendre Me Tapo parler, ce sont des opportunistes qui seraient derrière les nouvelles autorités pour les encourager à rester au pouvoir. Un jeu dangereux pour le Président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, que prévient Me Tapo. « Que les jeunes colonels ne cèdent pas aux chants des sirènes qui ne peuvent pas les aider. Vous n’avez pas intérêt à proroger cette transition », a-t-il prévenu avant d’ajouter, s’adressant à Jamille Bittar, porte-parole du M5-RFP : « De toutes les façons on ne l’acceptera pas. On va vous montrer que nous aussi nous existons. Que nous savons occuper la rue comme vous. Les Maliens vous attendent au tournant. Essayez de violer la transition et vous allez voir si les Maliens vous considèrent comme les forces du changement».

S’adressant au Président de la Transition, Me Tapo l’a invité à marquer l’histoire de façon positive. « On va vous imposer la date des élections que vous le vouliez ou pas parce qu’il y a des démocrates à travers le monde qui n’acceptent pas le pouvoir pris par la force et la rue. Le pouvoir c’est par les urnes. Le président Assimi a eu la chance d’avoir le statut d’ancien Chef de l’Etat contrairement à Amadou Haya Sanogo en 2012. Donc qu’il conserve cet honneur en sortant par la grande porte de l’histoire en refusant de céder aux chants des sirènes pour tenter de rester au pouvoir ».



Alassane Cissouma
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