C’était lors de la visite de courtoisie du Premier ministre, la semaine dernière, au directoire du Conseil national du patronat du Mali (CNPM). En compagnie du ministre du Commerce et de l’industrie, Mohamoud Ould Mohamed, Choguel K Maiga en a profité pour expliquer le cap qu’entend fixer son gouvernement en rappelant aux responsables du secteur privé les trois piliers sur lesquels son gouvernement travaille pour le temps restant de la transition, à savoir : la sécurité, les réformes politiques et institutionnelles et la paix et la stabilité sociale. Et de mentionner que la réussite de la Transition dépend de l’atteinte des résultats dans ces trois piliers
Entouré pour sa part de l’ensemble des patrons issues de tous les domaines d’affaires (banques, assurances, gestion des ressources humaines, hôtels, industries, etc), Amadou Diadié Sankaré s’est réjoui de la visite du PM qui, selon lui, rassure le CNPM tant sur les motivations de la Transition que sur sa trajectoire. Le «patron des patrons» a ainsi engagé son bureau à oeuvrer pour la réussite de la Transition et invité les entreprises à se mettre à la disposition du pays et du gouvernement pour qu’ensemble «nous arrivions soudés et renforcés à l’atterrissage en 2022 à des élections crédibles et inclusives».
Après avoir écouté le Premier ministre sur les grands chantiers qu’il compte mener pour la réussite de la transition, M Sankaré a dégagé la priorité des priorités qui n’est autre que le retour de la sécurité afin que la confiance revienne dans le milieu des affaires. Il s’agit, selon lui, de la condition sine quo non pour permettre aux entrepreneurs de mettre en marche les projets de développement dont ils disposent. En effet, les entreprises maliennes, selon Diadié, nourrissent de grandes ambitions, mais rencontrent d’énormes difficultés de mobilisation des ressources à cause du déficit de confiance.
Selon Diadié, les chefs d’entreprises maliens ambitionnent de faire du Mali un pays prospère, solidaire, doté de fortes valeurs morales et possédant une politique compétitive dynamique et résilient. Pour atteindre ces objectifs, plusieurs réformes seront nécessaires, a-t-il expliqué, avant d’annoncer que le bureau du CNPM soumettra au gouvernement et à ses partenaires des pistes pouvant aboutir à la croissance et la création d’emplois dans notre pays.