Ce lundi, un mandat d’arrêt international a été émis par Interpol à l’encontre de Karim Keïta, l’un des fils de l’ancien président, Ibrahim Boubacar Keïta. La notice rouge d’Interpol aurait donc été diffusée dans le cadre d’une enquête sur la disparition du journaliste Birama Touré depuis janvier 2016.
La nouvelle s’est diffusée comme une traînée de poudre et aussitôt, les réseaux sociaux, des médias nationaux et internationaux l’ont rapidement relayée. Il s’agit d’un mandat d’arrêt international émis par l’Interpol le lundi 5 juillet 2021 à l’encontre de Karim Keïta, l’ancien député, président de la commission défense de l’Assemblée nationale et fils aîné de l’ancien président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. Cela, dans le cadre d’une enquête sur la disparition du journaliste Birama Touré.
Ainsi, Interpol, l’organisme international de coopération policière basé à Lyon (France), aurait émis une «notice rouge» à la demande des juges d’instruction de la Commune VI du District de Bamako.
Il faut rappeler que depuis la disparation de Birma le 29 janvier 2016, Karim Keïta qui a trouvé refuge à Abidjan après le coup d’État militaire du 18 août 2020, a été régulièrement soupçonné par les médias nationaux et internationaux d’en être l’un des responsables. Aujourd’hui, les amis, collaborateurs et parents demandent tous que toute la lumière soit faite sur ladite affaire.