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Guéguerre au sein de la section V ADP-MALIBA : Pourquoi veut-on abattre COD ?
Publié le mercredi 7 juillet 2021  |  La lettre du Peuple
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Le syndrome du bicéphalisme a eu raison de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba) en commune V du district de Bamako. Au regard de cette tristement situation, Cheick Oumar Diallo alias COD, président du mouvement national des jeunes de l’ADP-Maliba et coordinateur national du mouvement populaire « Ko-Koura », a décidé de rompre le silence.

Jeudi 24 juin 2021, il a animé une conférence de presse pour donner sa part de vérité sur la prétendue dissolution de la section V ADP-Maliba, dont il est le secrétaire général légalement et légitimement élu le 12 décembre 2020.
Ladite conférence de presse s’est déroulée au siège de la section V ADP-Maliba, sis au quartier de Torokorobougou. De prime à bord, COD a défendu qu’à l’analyse des textes, il apparait très clairement que la dissolution qui a été prononcée est totalement irrégulière. Et le conférencier de déclarer : « Je ne suis pas là pour chercher à m’accrocher à la fonction de secrétaire général de la section, mais je contexte très énergiquement la gestion de cette question par le président du comité exécutif, Youba Ba, et le secrétaire général du parti, Me Abdoulaye Sidibé ». Dans son speech, il a accusé ces deux responsables du parti d’avoir violé tous les textes du parti pour orchestrer ‘’cette cabale’’ qui visait tout simplement à l’abattre en tant acteur politique.

Pourquoi veut-on abattre COD ?
Selon Cheick Oumar Diallo, depuis plusieurs années, son combat a été celui du respect des textes du parti. C’est pourquoi il a soutenu qu’il y avait une volonté de l’empêcher d’accéder à un niveau de responsabilité au sein du parti. A en croire COD, tous ces coups bas avaient pour but de lui barrer la route pour la conquête du poste de coordinateur ADP-Maliba du district de Bamako. Selon lui, pour empêcher cette élection, le président du CE ADP-Maliba et son secrétaire général n’ont rien fait d’autre que de violer les textes à travers cette ignoble prétendue dissolution de la section V du parti, dans le dessein de l’écarter du processus. De son avis, le seul tort et péché de COD a été de vouloir tenir la rentrée politique de la section V ADP-Maliba au palais de la Culture Amadou Hampâté Ba. A l’entendre, cette initiative a provoqué une grande panique chez certains cadres du parti. Car, dit-il, depuis la création de l’ADP-Maliba, aucun de ces dirigeants n’a pu prendre le palais pour organiser un tel évènement. Il a ensuite lancé que tout a été mis en œuvre pour saboter la tenue de cette rentrée politique. « J’ai catégoriquement refusé la stratégie d’achat des consciences à 2000 FCFA minimum pour la mobilisation de chaque personne. Voilà où a débuté toute la discorde. La rentrée politique est annulée suite à une deuxième réunion extraordinaire tenue le 31 mai 2021. A l’annulation de l’évènement, les membres du mouvement Ko-Koura qui préparaient leur activité ont demandé de récupérer la salle pour y tenir un meeting pour la paix le 19 juin 2021. Étant donné que j’avais déjà payé, j’ai accédé à la requête de la coordination et octroyé la salle au mouvement. Dès l’officialisation de cette annonce, certains secrétaires généraux des quartiers et leurs complices du Comité exécutif ont accru les menaces pour faire annuler l’évènement qui aurait été, selon eux, une tribune pour donner un nom à ma personne. L’évènement fut un succès total. On a voulu m’abattre, parce que je bénéficie de la confiance d’une partie de la population. Mais le peuple malien m’a soutenu », a-t-il expliqué.
La preuve des irrégularités Fustigeant la prétendue dissolution de la section qu’il dirige, COD a dénoncé la violation flagrante des articles 7, 18, 99, 100 et 101. C’est pourquoi, il a interpellé le président Youba Ba et le secrétaire général à donner des clarifications sur le procédé par lequel ils ont réussi à dissoudre une section sans une réunion du CE. Aussi, COD leur exige-t-il de répondre à la manière par laquelle en dehors d’une commission provisoire qui est censé être en place, ils ont pu installer et valider un bureau de 54 personnes. A la question relative à une éventuelle démission du parti, COD a précisé qu’il est prématuré de s’engager dans une telle aventure. « Aujourd’hui, j’ai un engagement militant au sein du parti qui date depuis plus de 8 ans. Je suis un militant convaincu de l’ADP-Maliba. Je cherche tout simplement que ceux qui ont eu la chance d’être élu sur la base d’un engagement défendent l’intérêt du parti, plutôt que de s’engager dans des rancunes et des haines personnelles. J’appelle ces deux responsables à revenir à la raison et à être des vrais hommes politiques. Cheick Oumar Diallo a affirmé que la réaction du président d’honneur, Alou Boubacar Diallo, sur la crise a été très claire et concise : le respect strict des textes du parti.
Jean Goïta
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