Ce projet s’inscrit dans l’objectif global 5.4 du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) 2019-2023, à savoir « Créer les conditions de réalisation de l’autonomisation de la femme, de l’enfant et de la famille »
Le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, à travers le Centre national de documentation et d’information pour la femme et l’enfant (CNDIFE) a signé en 2019 une convention avec le Commissariat au développement institutionnel (CDI). Cette convention a donné naissance au Projet d’émergence des compétences féminines (PRECOFEM). Par le biais du CDI, ce projet bénéficie de l’appui financier du Canada. Il s’inscrit dans l’objectif global 5.4 du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) 2019-2023, à savoir « Créer les conditions de réalisation de l’autonomisation de la femme, de l’enfant et de la famille ».
Pour la mise en œuvre efficiente et efficace du PRECOFEM, un atelier formation a été initié à l’endroit des différents points focaux. C’était du 6 au 7 juillet dernier, dans la salle multifonctionnelle du CNDIFE. La cérémonie d’ouverture de l’atelier était présidée par le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, M. Chiaka Magassa. Quatre discours ont marqué cette cérémonie.
Pour le représentant du CDI, Issa Abdoulaye, la concrétisation de cette initiative a été rendue possible grâce à l’appui du partenaire canadien, dans la mise en œuvre du PDI2. Il a mobilisé et mis à la disposition une enveloppe destinée à financer ledit projet.
Quant à la représentante du Canada, elle a estimé que le Mali a entrepris de multiples réformes en vue d’améliorer le bon fonctionnement de son administration. Sur ce chantier, il a bénéficié l’accompagnement financier du Canada, à travers le CDI. C’est pourquoi son pays n’a pas hésité à apporter son appui à ce projet.
La représentante ajointe de l’Onu-femmes au Mali, Mme Marie Pierre Raky Chaupin, de son côté, a laissé attendre que l’établissement d’une base de données sur les compétences féminines, contribuera significativement à faire connaître celles-ci. Ce qui pourrait permettre de faire booster les opportunités qui seront offertes aux femmes dans divers domaines.
Chiaka Magassa dira que le PRECOFEM a été initié en vue de contribuer à l’application et à l’opérationnalisation de la loi 2015-052 du 18 décembre 2015, instituant des mesures pour promouvoir le genre. Ce projet vise : à « identifier, à mobiliser et à valoriser les compétences féminines afin de mettre à la disposition des décideurs publics, politiques et privés des outils d’aide à la prise de décisions pour les recrutements et les fonctions nominatives et électives » selon le secrétaire général du ministère de la Femme.
Ce programme étalé sur trois ans et reparti en trois tranches vise à renforcer les capacités du CNDIFE a expliqué Chiaka Magassa. Ce qui servira, entre autres, : à mettre en place les organes d’orientation, de suivi et de mise en œuvre du PRECOFEM ; de baliser le programme de gestion des données sur les compétences féminines ; de renforcer les ressources humaines et matérielles destinées au projet ; d’élaborer et mettre en œuvre les programmes de communication et d’information et de produire des répertoires sur les compétences féminines.