Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Prix de la viande : « nous n’allons pas accepter » l’accord entre le gouvernement et les bouchers, déclare le front contre la vie chère
Publié le jeudi 8 juillet 2021  |  Studio Tamani
Manifestation
© aBamako.com par SA
Manifestation du Front Populaire contre la vie chère
Bamako, le 22 juin 2021. Bandeau rouge sur le front et munis de pancartes "Non à la vie chère``, les manifestants du Front Populaire contre la vie chère, ont convergé vers la primature où, après avoir lu un mémorandum, ils l`ont remis aux collaborateurs du Premier ministre Choguel Maïga.
Comment


Le prix du kilogramme de viande avec os sera ramené à 2300 FCFA et celui sans os à 2800 FCFA à partir du lundi 12 juillet 2021. L’annonce a été faite mardi 6 juillet, suite à la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats des bouchers de Bamako. Cet accord obtenu après plusieurs tractations entre les deux parties est un « ouf de soulagement » pour les populations. Cependant le front contre la vie chère estime que, le prix du kilogramme de viande doit redescendre au prix initial.




Les syndicats des bouchers de Bamako confirment la diminution des prix de viande. Ses responsables précisent que le protocole d’accord convenu entre eux et le gouvernement a une durée de deux mois.

Le ministère de l’industrie et du commerce se réjouit de cet accord. Selon le ministre Mahmoud Ould Mohamed, des dispositions seront prises pour l’amélioration de la situation. « Ce problème a tant fait souffrir les populations de Bamako », souligne-t-il.

De son côté, le front contre la vie chère au Mali se dit non-satisfait de cet arrangement. Selon la présidente du front, le prix du kilogramme de la viande doit revenir à 2000 FCFA ou au moins 2200 FCFA. Mariam Koné rappelle qu’« au début du mois de juillet, il était convenu de réduire le prix du kilogramme de la viande à 2200 FCFA ». Avant d’ajouter qu’elle ne sait pas ce qui s’est passé pour que « le prix se retrouve à 2300 FCFA ». « Nous n’allons pas l’accepter car au Mali quand les prix augmentent, leurs réductions causent problème », lance Mme Koné.

Il faut rappeler qu’en plus de la viande, d’autres denrées de première nécessité sont concernées par cette augmentation des prix dénoncée par les populations depuis quelques mois à travers le pays.

Source : STUDIO TAMANI
Commentaires