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Grève des enseignants et étudiants : péril sur les examens de fin d’année
Publié le vendredi 9 juillet 2021  |  Studio Tamani
Meeting
© aBamako.com par AS
Meeting des enseignants des écoles privées du Mali
Bamako, le 09 Juillet 2020, les enseignants des écoles privées du Mali ont organisé un meeting au monument de l`indépendance pour dénoncer leur situation.
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Les syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016 protestent contre l’harmonisation de la grille salariale des fonctionnaires maliens. Ils avaient menacé de boycotter les examens de fin d’année. Selon ses responsables, depuis le 1er juillet 2021, cette menace a été mise en exécution avec la rétention des notes. Au même moment, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) entame dès lundi prochain, une grève de 72h. Face à cette situation, les parents d’élèves se posent bien de questions sur l’avenir des enfants.




Selon Ousmane Almoudou porte-parole des enseignants signataires du 15 octobre 2016, l’harmonisation de la grille salariale va certainement enterrer, l’article 39 et tous les avantages accordés aux enseignants. Le syndicaliste prévient qu’ils vont utiliser tous les moyens pour faire valoir leurs droits. « Nous avons appelé nos camarades à retenir les notes », affirme-t-il tout en précisant que « la décision est en vigueur depuis le 1er juillet ». Le porte-parole des enseignants signataires du 15 octobre 2016 indique que des « instructions ont été données à nos coordinations régionales de prendre des dispositions pour boycotter les examens anticipés du DEF ». Il précise que dans une semaine qu’ils vont faire un « meeting national » au cours duquel, ils demanderont à leurs collègues de faire en sorte que « les examens n’aient pas lieu ».

En plus de cette situation, l’Association des Élevés et Étudiants du Mali (AEEM) hausse aussi le ton sur certaines préoccupations au sein de l’enseignement supérieur. Il s’agit de la ratification juste des textes d’entrée à la nouvelle ENA, le retard sur les trousseaux et les bourses ainsi que le prélèvement de 7500 f comme contribution aux œuvres universitaires. Pour Boubacar Garba Coulibaly, membre de l’AEEM. « aujourd’hui, c’est inadmissible pour nous qu’il y ait des facultés créées depuis plus d’une décennie qui ne forment que des chômeurs ». M.Coulibaly invite le gouvernement à mettre en place une politique ou une réforme universitaire permettant de « créer des filières dont ils en ont besoin ».

Quant aux parents d’élèves, ils demandent aux enseignants de penser à l’avenir des enfants. Aussi, ils invitent les différentes parties au dialogue pour un dénouement de la situation. « Que ça soit l’article 39 ou autres l’avenir des enfants, c’est l’avenir du pays et l’avenir de nous tous », déclare Daouda Sacko membre de l’Association des parents d’élèves. « Nous en réalité ça nous préoccupe en tant que parents d’élèves », souligne M.Sacko

Source : STUDIO TAMANI
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