Le 11 juillet 2021: La pandémie de COVID-19 continue de bouleverser le monde, franchissant un triste cap après l’autre. Aux millions de vies tragiquement perdues, il faut ajouter un bilan plus insidieux : une augmentation choquante de la violence domestique, les épouses étant contraintes de s’isoler avec un conjoint qui les maltraite ; des maternités vides, les femmes repoussant la maternité ; et des grossesses non désirées en raison de l’accès restreint aux services de contraception.
D’après les dernières estimations, le COVID-19 fera basculer 47 millions de femmes et de filles dans la pauvreté extrême. De nombreuses filles qui ont dû arrêter l’école risquent de ne jamais y retourner.
Aux quatre coins du monde, nous assistons à un recul par rapport aux acquis durement gagnés, ainsi qu’à une érosion des droits, des choix et du libre-arbitre des femmes en matière de procréation. Lorsque la pandémie s’est déclenchée, les ressources destinées aux services de santé sexuelle et reproductive ont été détournées.
Ces lacunes dans l’accès aux droits de santé sont inadmissibles. Les femmes ne peuvent être seules dans ce combat.
À l’occasion de la Journée mondiale de la population, engageons-nous à garantir les droits à la santé procréative pour chaque personne, partout dans le monde.
Bureau de la Communication Stratégique et de l’information publique de la MINUSMA