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Sommet du G5 Sahel : La France commencera à fermer des bases dans le Nord
Publié le lundi 12 juillet 2021  |  l'
Inauguration
© aBamako.com par AS
Inauguration du nouveau siège de la force du G5 Sahel
Bamako, le 03 Juin 2020, les responsables du G5 Sahel ont procédé à l`inauguration du nouveau siège de la force G5 Sahel à Senou.
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La présence militaire de la France au Sahel s’articulera désormais autour de deux missions, a déclaré le Président français au cours d’une conférence de presse tenue à Paris à l’issue du sommet. Il explique que la première opération se focalisera sur l’entraînement et la formation et la seconde sera consacrée à l’intervention rapide. La France va commencer, de ce fait, à fermer plusieurs de ses bases dans le nord du Mali à partir des prochaines semaines, a souligné Emmanuel Macron. Il précise que cette fermeture concernera notamment les bases françaises de Kidal, Tessalit et Tombouctou.
La reconfiguration de l’engagement militaire français au Sahel commencera dès les prochaines semaines, a aussi déclaré, le vendredi dernier, Emmanuel Macron. Il ajoute que les coopérations seront plus accentuées avec le Niger et le Tchad dans la lutte contre le terrorisme. « Nous ne nous substituerons pas aux États du Sahel pour remplir leurs missions de sécurité, mais nous resterons engagés à les soutenir », a martelé le président Français.

Selon le communiqué final du sommet, les Chefs d’État du G5 Sahel ont déclaré avoir « pris note de la décision du Président de la République française de transformer le dispositif militaire français déployé au Sahel ». Ils se sont aussi « félicités de la volonté exprimée par la France de poursuivre ses efforts selon des modalités rénovées définies en concertation avec les États concernés ».

Grève des enseignants et étudiants :
Péril sur les examens de fin d’année

Selon Ousmane Almoudou, porte-parole des enseignants signataires du 15 octobre 2016, l’harmonisation de la grille salariale va certainement enterrer, l’article 39 et tous les avantages accordés aux enseignants. Le syndicaliste prévient qu’ils vont utiliser tous les moyens pour faire valoir leurs droits. « Nous avons appelé nos camarades à retenir les notes », affirme-t-il tout en précisant que « la décision est en vigueur depuis le 1er juillet ». Le porte-parole des enseignants signataires du 15 octobre 2016 indique que des « instructions ont été données à nos coordinations régionales de prendre des dispositions pour boycotter les examens anticipés du DEF ». Il précise que dans une semaine qu’ils vont faire un « meeting national » au cours duquel, ils demanderont à leurs collègues de faire en sorte que « les examens n’aient pas lieu ».

En plus de cette situation, l’Association des Élevés et Étudiants du Mali (AEEM) hausse aussi le ton sur certaines préoccupations au sein de l’enseignement supérieur. Il s’agit de la ratification juste des textes d’entrée à la nouvelle ENA, le retard sur les trousseaux et les bourses ainsi que le prélèvement de 7500 f comme contribution aux œuvres universitaires. Pour Boubacar Garba Coulibaly, membre de l’AEEM. « Aujourd’hui, c’est inadmissible pour nous qu’il y ait des facultés créées depuis plus d’une décennie qui ne forment que des chômeurs ». M. Coulibaly invite le gouvernement à mettre en place une politique ou une réforme universitaire permettant de « créer des filières dont ils en ont besoin ».

Quant aux parents d’élèves, ils demandent aux enseignants de penser à l’avenir des enfants. Aussi, ils invitent les différentes parties au dialogue pour un dénouement de la situation. « Que ça soit l’article 39 ou autres l’avenir des enfants, c’est l’avenir du pays et l’avenir de nous tous », déclare Daouda Sacko membre de l’Association des parents d’élèves. « Nous en réalité ça nous préoccupe en tant que parents d’élèves », souligne M. Sacko.

Mopti :

7 Casques bleus blessés dans une explosion

Sept Casques bleus de l’ONU au Mali ont été blessés, le vendredi dernier, dans l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur véhicule dans le centre du pays, a annoncé la Mission de l’ONU au Mali (Minusma). “Lors d’une patrouille, la Minusma déplore sept blessés suite à l’explosion d’un IED” (engin explosif improvisé) ou d’une mine ” à proximité de Diallo”, dans la région de Mopti (centre), a-t-elle écrit sur Twitter. La nationalité des blessés n’a pas été précisée. “Le chef de la Minusma (El-Ghassim Wane) condamne fermement ces actes lâches qui ont pour but de perturber le déroulement de nos opérations”, selon le texte. Les engins explosifs improvisés sont une arme de prédilection des djihadistes contre les forces maliennes, françaises et internationales. Ils tuent aussi de nombreux civils. Depuis 2012 et le déclenchement de rébellions indépendantiste et djihadiste dans le Nord, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, africaines et françaises. La Minusma, déployée au Mali depuis 2013, est actuellement la mission de paix des Nations-Unies la plus meurtrière au monde, avec quelque 150 tués dans des actes hostiles, selon les statistiques de l’ONU.

Bourem :
Accord pour la paix, des femmes demandent…
A Bourem, une quarantaine de femmes de la Case de paix ont bénéficié de deux jours de formation à la mairie la semaine dernière. La rencontre était axée sur l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Plusieurs recommandations ont été faites par les participantes. Il s’agit notamment de la représentativité des femmes dans les instances de mise en œuvre et du suivi de l’accord, le renforcement des capacités des femmes sur la chaîne pénale. L’activité a été financée par la Minusma.

Koutiala :
Une foire pour faciliter l’achat des moutons démarre
La foire aux moutons du programme « Feed the Future Mali Sugu Yiriwa », financé par l’USAID a débuté, le vendredi dernier, dans la commune rurale de Zangasso, région de Koutiala. Selon les initiateurs, ce marché vise à favoriser l’accès aux moutons de qualité à des prix abordables. Il permettra également d’améliorer les revenus des commerçants de petits ruminants et de créer des liens commerciaux entre les acteurs du secteur. D’autres communes des régions de Sikasso et Bougouni sont concernées par cette activité, mise en œuvre par les ONG CNFA, HKI, MALIMARK et AMEDD.

Mine :
Morila monte progressivement en puissance

Frefinch se réjouit d’un deuxième trimestre record à sa mine d’or Morila. La compagnie a indiqué le 6 juillet une production en hausse de 21 % en glissement mensuel à 5 019 onces d’or pour juin, soit le meilleur mois depuis l’acquisition de l’actif. Cela porte la production des trois derniers mois à 12 555 onces, contre 9 970 onces au premier trimestre 2021.

Il faut souligner que Morila tient progressivement les promesses annoncées par Firefinch, qui compte donner une nouvelle jeunesse à cette mine d’or déclarée en fin de vie par ses anciens propriétaires. La compagnie vise 170 000 onces d’or en 2023 et 200 000 onces d’or par an à partir de 2024. Pour le moment, la mine est censée produire 13 000 à 15 000 onces au troisième trimestre 2021.
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