La Maison des Aînés de Bamako a abrité, les 10 et 11 juillet 2021, les travaux de la première Conférence Nationale du Cercle de Réflexion et d’Action pour le Changement (CRAC) dont le thème est « Gestion des Conflits Intercommunautaires : rôle et responsabilité de la société Civile ». Selon le président du CRAC, Monitié Dabou, cette conférence nationale a été convoquée dans le but de pouvoir redonner une autre vision à l’association. En outre, il dira que dans le cadre de la gestion de ce conflit intercommunautaire, le CRAC a été au centre du Mali pour trouver une solution idoine afin de faire revenir la paix au Mali.
Selon le président du CRAC, Monitié Dabou, la conférence nationale est une instance qui se tient entre deux congrès. Avant d’ajouter que cette conférence nationale a été convoquée dans le but de pouvoir redonner une autre vision à l’association. Il a mis l’accent sur le thème de la conférence nationale intitulé : « Gestion des Conflits Intercommunautaires : rôle et responsabilité de la société Civile ». Selon lui, dans le cadre de la gestion de ce conflit intercommunautaire, le CRAC a été au centre du Mali pour trouver une solution idoine afin de faire revenir la paix au Mali.
Sur le plan politique, il a évoqué l’échec de la classe politique. Sur le plan scolaire, le président du CRAC, Monitié Dabou a interpellé le Premier ministre pour trouver un terrain d’entente avec les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 39. Il a invité le chef du gouvernement à rencontrer les syndicats d’enseignants afin de prévenir une crise scolaire qui se profile à l’horizon.
Quant au conférencier, Dr. Bomba Nacouma Augustin, Enseignant/Chercheur, il a indiqué que les organisations de la société civile ont plusieurs rôles dans la gestion des Conflits Intercommunautaires à savoir, le rôle de veille, d’alerte et de contre-pouvoir. « Outre ces trois rôles préventifs, en termes de gestion de conflits, les organisations de la société civile peuvent jouer les rôles de facilitateur de dialogue, de médiation et d’intermédiation pour orienter les protagonistes vers la recherche de solutions pacifiques. En ce sens, elles constituent non seulement un facteur de pacification et stabilisation de l’espace public, mais aussi un cadre, un espace de dialogue où la parole est libérée entre les protagonistes. Cela permet aux différentes communautés de dire ce qu’elles ressentent et de recevoir les informations claires sur certaines incompréhensions », a souligné le conférencier.
Par ailleurs, dans la déclaration finale lue par Hamadasaliha Seydou Maïga du CRAC, l’Association n’écarte pas la possibilité de participer aux élections générales à venir (Commune, Régionale, Législative et Présidentielle). Au cours de cette conférence nationale, les différents intervenants ont mis l’accent sur le rôle indéniable de l’enseignant dans la société.