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Droits de l’homme : l’AMDH dénonce la violation des libertés de mouvement des ex-dirigeants de la Transition
Publié le mardi 13 juillet 2021  |  aBamako.com
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la FIDH et de L`AMDH
Bamako,le 21 novembre 2018 La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), en collaboration avec l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), a briefé la presse sur sur le projet conjoint dénommé «Mobilisation de la société civile pour répondre à la crise des droits humains au Mali». a la maison de la presse
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Dans un communiqué dont copie a été déposée à la rédaction de aBamako.com, l'Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) exprime une vive préoccupation par rapport à la mesure de privation de liberté à travers notamment la résidence surveillée décidée par les nouvelles autorités à l’encontre de certaines personnalités. En l'occurrence, l’ancien Président de la Transition, M. Bah N’DAW, du Premier Ministre, M. Moctar OUANE, ainsi que d’autres personnalités dont le Général Souleymane DOUCOURE, ancien Secrétaire général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants.
Le 24 mai 2021, l'information a circulé par voie de presse faisant état de ce que les personnalités concernées avaient été déchargées de leurs fonctions respectives. Par cette même voix, les nouvelles autorités de la Transition avaient annoncé la libération du président Bah NDAW et du Premier Ministre Moctar OUANE.
Cependant, ces derniers jours, il revient de constater que les personnes susmentionnées ainsi que des membres de leurs familles sont privés de leurs libertés de mouvement.

L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH), estime que faute d’infractions légalement établies et reprochées aux personnes concernées, celles-ci doivent être immédiatement libérées.

L’AMDH rappelle aux autorités que la liberté d’aller et venir est l’un des droits fondamentaux garantis par la Constitution du Mali et des instruments juridiques internationaux et régionaux dument ratifiés par le Mali. En effet, l’article 5 de la constitution du Mali dispose que «l’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et venir, le libre choix de la résidence... ».

Cette liberté de mouvement est inhérente à la personne humaine et ne saurait être retirée si la personne ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire.
Martelant que les arrestations arbitraires, les séquestrations et les détentions illégales sont des atteintes graves aux droits fondamentaux de la personne humaine, l’AMDH exhorte les plus hautes autorités de la Transition à lever toutes les restrictions dont sont victimes les personnes sus mentionnées.

Fsanogo
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