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Le tribunal populaire continue pour Karim Keita
Publié le mardi 13 juillet 2021  |  le Temoin
Arrivée
© aBamako.com par DR
Arrivée à Ménaka de la Commission Défense de l`Assemblée Nationale
Une délégation de la Commission Défense de l`Assemblée Nationale du Mali conduite par l`honorable Karim Keita est arrivée à Ménaka le Mercredi 6 Avril 2016. Photo: Visite de l`unité Méhariste de la Ville de Menaka
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Après plus d’une année de répit assimilable à un abandon, la disparition du confrère Birama Touré est à nouveau de retour au devant de la scène, au détour notamment d’un mandat d’arrêt international contre Karim Keïta. Selon nos sources, l’ancien député et fils aîné d’IBK, par-delà la procédure déclenchée depuis longtemps au Mali, est également l’objet d’une autre plainte en France introduite par le biais d’un parent plus plus ou moins proche du confrère disparu. C’est dans ce cadre, confie-t-on, que les services d’Interpol en France ont réchauffé l’affaire au Mali où la justice de la commune IV a été sollicitée pour des renseignements sur le dossier. Et il n’en fallait pas plus pour que les autorités judiciaires maliennes se rappellent de son existence dans le circuit et le remettent au goût du jour. De quoi raviver l’intérêt de l’opinion pour un sujet dont elle a toujours guidé les orientations, quant à la responsabilité de l’ancien président de la Commission Défense de l’Assemblée nationale dans la tragédie qui entoure l’affaire. En tout cas, difficile de s’expliquer autrement la fixation sur la personne de Karim Keïta sur la base de témoignages qui convergent tous vers une implication de la Sécurité d’Etat dans la disparition de Birama Touré. Il est en définitive peu admissible qu’un individu soupçonné d’être instigateur d’un acte attire plus d’attention que ses auteurs présumés. Autant dire que le pauvre Karim Keïta fait les frais d’une justice populaire. Autrement dit, il est au centre des intérêts de la justice parce qu’une certaine opinion voudrait que ça soit ainsi.
Pommes de discorde et partage de poire au sommet de la Transition

Quid du devenir du duo Assimi Goïta – Choguel Maiga ? Difficile de prophétiser là-dessus, mais pour sûr sa longévité est tributaire de sa capacité à harmoniser leurs perceptions et approches sur certains sujets cruciaux. Au nombre desquels figurent entre autres l’engagement qu’a pris le Premier ministre auprès de ses compagnons de lutte du M5 de tirer au clair les tueries des chaudes journées de protestations contre le régime IBK. Si les pions ne bougent que très timidement ou ne bougent pas du tout sur le dossier, c’est probablement parce que le tandem au sommet de l’Etat n’est pas en phase sur la cadence à donner au dossier. Pourquoi ? Allez-y savoir ! Les mêmes interrogations peuvent se poser à un nouvel exécutif qui semble faire de la bonne gouvernance son cheval de bataille – mais qui traîne à se saisir des plus brûlants dossiers hérités du régime déchu. C’est le cas, par exemple, de la sulfureuse affaire des marchés militaires et de l’utilisation de la manne financière consacrée au rééquipement des forces armées et de sécurité. Avec l’absence de symphonie dans la volonté politique autour de ces questions, difficile de présager d’une résistance du duo Assimi – Choguel aux clivages. A moins que le tandem ne soit sauvé par un intérêt apparemment partagé : l’effort de prolongation de la Transition.

Les ennuis judiciaires de Bakary Togola ont-il recommencé ?

Rien n’est plus sûr. En liberté provisoire depuis bientôt trois mois, Bakary Togola risque de retourner dans sa cage. Il nous revient de bonne source qu’il aurait été entendu la semaine dernière au pôle économique de Bamako, sur la disparition de 18 milliards du fonds de stabilisation de la filiale coton. En plus de Bakary Togola, tous les présidents des bureaux régionaux de l’union des producteurs de coton ont été également attendus par les juges anti-corruption. Sur le même dossier, le nom de l’ex PM, Boubou Cissé est également cité. Il se rapporte que c’est lui et le président de l’union qui avaient accès au dit fonds logé à la BMS SA.
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