Les privations de liberté, depuis bientôt deux mois, d’anciens hauts dirigeants maliens, ne se justifient pas et doivent être levées immédiatement et sans conditions, a déclaré Amnesty International mercredi 14 juillet 2021.
L’ancien président de la transition Bah N’Daw et l’ancien Premier ministre Moctar Ouane sont privés de leur liberté de mouvement, sans aucune base légale, depuis leur renversement le 24 mai par le colonel Assimi Goita devenu président de la transition. Ce renversement a eu lieu à la suite d’un remaniement ministériel.
Les généraux Mohamed Lamine Ballo et Souleymane Doucouré, qui avaient été nommés respectivement ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, et ministre de la Défense, ont eux été arrêtés et emmenés au camp militaire de Kati, où ils sont toujours détenus.... suite de l'article sur Autre presse