Hier, lundi 9 septembre, plusieurs femmes de Diabaly ont battu le pavé pour dénoncer l’attitude non catholique du maire et ses conseillers dans la distribution de vivres : riz, mil, farine, mis à la disposition des populations par des ONG et organismes internationaux.
Pour les marcheurs, la mairie ne partage pas de façon équitable les dons et donations. C’est pourquoi après la marche, elles se sont attaquées aux magasins de stockage de ces vivres et se sont servies elles-mêmes. Au lendemain de la libération de Diabaly qui était tombé entre les mains des narcotrafiquants, les ONG et organismes internationaux, voire de parti politique en l’occurrence la Codem, avaient fait dons de plusieurs tonnes de vivres, de médicaments et d’équipements aux populations.