La réunion du Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) du mardi dernier s’est soldée par la décision de renouveler le mandat de la force conjointe du G5-Sahel. Depuis le 13 juillet dernier, les militaires des 5 pays du Sahel engagés dans une opération conjointe de lutte contre le terrorisme ont un nouveau mandat d’une année.
Créé en 2014 sous l’impulsion de l’Union Africaine, les chefs d’État du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont officialisé à Bamako le lancement d’une force conjointe transfrontalière en 2017.
À travers la résolution 2359 du 21 juin 2017, le Conseil de sécurité de l’ONU a pris acte de sa création et s’est inscrite dans sa vision de lutter contre l’insécurité, et de mener des actions de développement pour désenclaver la zone du sahel . Aussi depuis le début de ses opérations sur le terrain, la Force conjointe du G5 Sahel a continué de renforcer ses capacités opérationnelles dans un environnement sécuritaire particulièrement tendu lié à la prolifération des groupes terroristes. Dans le dernier rapport du secrétaire général des Nations Unies sur la force conjointe du G5 et en date du 13 Mai dernier, il ressort que la zone des trois frontières reste le principal point chaud, malgré la pression exercée dans le cadre des opérations antiterroristes et les(…)