Au naturel, les Africaines sont de teint noir en général et, dans une moindre mesure, claires. Actuellement, la tendance s’inverse grâce aux produits éclaircissants.
C’est seulement une minorité de femmes originales qui restent égales à elles-mêmes. Elles se contentent d’entretenir la beauté et la tendresse de leurs corps. Cela a d’ailleurs été et reste l’ambition légitime de toutes les femmes dans toutes les sociétés. Chaque société africaine dispose de recettes naturelles locales pour le soin et l’entretien du corps de la femme. Au Mali, on constate avec tristesse que des femmes leaders d’opinion, des artistes, des présentatrices de télévisions, des intellectuelles attachées à des valeurs étrangères à notre société,… s’adonnent au changement de teint.
La question fondamentale que je me pose, c’est de savoir si ces amatrices de la
El Hadj Drissa Doumbia
métamorphose cutanée, qui sont visiblement des complexées, peuvent faire partie des noyaux défenseurs de notre culture. En tous cas, en cette matière comme en bien d’autres, moi j’invite tous les Africains assimilés à se référer toujours à la thèse monumentale du savant émérite Cheick Anta Diop (Paix à son âme) pour se décomplexer.