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Mali: ouverture d’une enquête après la tentative d’assassinat du président
Publié le mercredi 21 juillet 2021  |  AFP
Manifestation
© aBamako.com par A S
Manifestation devant la tribunal de la commune IV pour soutenir RAS Bath
Manifestation devant la tribunal de la commune IV pour soutenir RAS Bath, le 17 Août 2016
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La justice malienne a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête pour "faire la lumière" sur la tentative d'assassinat du président de transition, le colonel Assimi Goïta, alors que l'agresseur présumé, dont les motivations et l'identité restent inconnues, était toujours entendu par les services de renseignements maliens.

"Un individu mal intentionné a tenté de porter atteinte à l'intégrité physique du président de la Transition" à la fin de la prière de l'Aïd al-Adha, mardi à la Grande mosquée de Bamako, a indiqué dans un communiqué le procureur du Tribunal de grande instance (TGI) de la commune II de Bamako, Bourama Kariba Konaté.

"Face à ces faits, susceptibles des infractions d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de tentative d'assassinat", une enquête a été ouverte "en vue de faire la lumière autour de cet événement", a-t-il ajouté.

Le colonel Goïta, auteur de deux putschs en moins d'un an, dont celui qui a renversé le 18 août 2020 le président Ibrahim Boubacar Keïta, est sorti indemne de cette tentative d'agression, commise par un homme armé d'un couteau.

L'auteur présumé de l'attaque, maîtrisé par la garde rapprochée du chef de l'Etat, était toujours entendu mercredi dans les locaux de la Sécurité d'Etat (les services de la renseignement), tandis que la police se charge d'entendre les témoins, a indiqué à l'AFP le commissaire principal Sadio Tomoda, du 3e arrondissement de police de Bamako.

L'identité de l'assaillant n'a pas été révélée. Le commissaire Tomoda avait indiqué mardi soir qu'il s'agissait d'un "enseignant", sans plus de détails.

Les autorités n'ont jusqu'à présent officiellement privilégié aucune piste quant aux motivations de l'agresseur, dans un pays très instable politiquement et en prise à des violences multiformes depuis 2012.

"Quand on est leader, il y a toujours des mécontents, il y a des gens qui, à tout moment, peuvent vouloir tenter des choses pour déstabiliser, tenter des actions isolées", avait déclaré mardi à la télévision nationale le colonel Goïta, en disant aller "très bien".
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