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Bonne gouvernance au Mali, le ministre Ibrahim Ikassa MAÏGA à l’OCLEI : « Il faut y aller malgré les résistances et les difficultés »
Publié le vendredi 23 juillet 2021  |  aBamako.com
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© aBamako.com par FS
Conseil de cabinet du nouveau gouvernement de Transition du Dr Choguel Maïga
Bamako, le 13 juin 2021. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé son premier conseil de cabinet, le dimanche, à la primature avec tous les membres de son nouveau gouvernement réunis au grand complet.
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A la faveur d’une visite rendue à l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement (OCLEI), le jeudi 22 juillet 2021, le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa MAÏGA, a appelé l’OCLEI à «y aller malgré les résistances et les difficultés ». Il a profité pour féliciter Moumouni GUINDO et son équipe pour les efforts déjà consentis dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Mali.
Accompagné d’une forte délégation, le ministre MAIGA et le président de l’OCLEI ont eu une séance en tête-à -ête, avant de se retrouver dans la salle du Conseil de l’OCLEI pour des échanges plus approfondis.

Dans son intervention, Moumouni GUINDO a fait une présentation exhaustive de l’OCLEI. Il a mis l’accent sur le cadre réglementaire, les missions et attributions, les réalisations, avant de finir sur des suggestions pour mieux assoir la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Mali.
Sur les missions de l’OCLEI, le président GUINDO a précisé qu’elles sont au nombre de quatre (4). A savoir la prévention, l’appui à la justice pénale, la coopération, et enfin les études et analyses.

S’agissant de la prévention, mission d’une importance capitale pour l’OCLEI, Moumouni GUINDO a expliqué qu’elle englobe non seulement la déclaration des biens, mais aussi la communication et la sensibilisation. L’objectif est d’appuyer les services publics face au fléau de la corruption et de l’enrichissement illicite.

L’appui à la justice pénale se résume, lui, aux investigations et transmissions de dossiers d’agents de l’Etat à la justice.
Le volet coopération dans les missions de l’OCLEI, selon Moumouni, est à deux niveaux : le niveau national et international. Au niveau national, il est question de renforcer les liens de collaboration entre les différentes structures en charge de la corruption et l’enrichissement illicite. De même, qu’il s’agit de créer la complémentarité entre elles dans leur combat de tous les jours. Quant au niveau international, l’OCLEI assure le rôle de porte-voix du Mali dans les institutions internationales, au nombre desquelles la CEDEAO.
La quatrième et dernière mission de l’OCLEI est de faire des études et analyses. L’objectif est de proposer des recommandations, j’allais dire, des pistes concrètes pour maximiser les efforts face à la mauvaise gouvernance dans notre pays.

Aussi, le président de l’OCLEI a proposé au ministre MAIGA la mise en place d’un mécanisme à même de contribuer au respect de la déontologie dans les services publics. L’idée d’un point focal dans les services publics a été ainsi évoquée.

Pour conclure, Moumouni GUINDO s’est désolé de l’inexistence d’une politique nationale de lutte contre la corruption au Mali, comme recommandée par les Nations Unies. Il a cité le bon exemple de politique nationale, adoptée par des pays comme le Maroc, l’Ile Maurice et Madagascar.

Le ministre Ibrahim Ikassa MAIGA a très clairement situé le problème du Mali au niveau dse la mauvaise gouvernance. Pour lui, l’OCLEI est un des meilleurs remèdes à ce mal. Il en a déduit que l’OCLEI doit avancer malgré les résistances et les difficultés.
Il a fortement apprécié l’idée d’un point focal en charge de la déontologie dans les services publics et a demandé à d’étendre cette cible au delà des seuls agents du public.

Autre point important, les deux parties ont convenu de se retrouver pour échanger sur le très controversé projet de relecture des textes sur l’enrichissement illicite au Mali.

M.S
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