Oumar Tatam Ly a été nommé le 5 septembre 2013 par décret présidentiel au poste de premier ministre.
Qui est Oumar Tatam Ly? Né le 28 Septembre 1963 à Paris, titulaire d’une agrégation en histoire, d’un DEA en histoire économique de la Sorbonne et du Diplôme de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales(ESSEC) de Cergy-Pontoise. Oumar Tatam Ly est le fils d’un opposant historique au parti unique, Oumar Tatam, qui a écrit un ouvrage resté célèbre : Toiles d’araignée. Oumar Tatam Ly a acquis sa première expérience professionnelle à la Banque Mondiale, puis au secrétariat général de la présidence de la république du Mali, comme conseiller aux affaires économiques du président Alpha Oumar Konaré.
Il a intégré la Banque centrale en 1994 en qualité de Fondé de pouvoirs à la direction centrale des études et de prévision. En 1996, il est nommé adjoint au directeur des études, avant de devenir directeur de l’opération financière de 2000 à 2006. En décembre 2007, Oumar Tatam Ly est promu Directeur du Département de l’Emission de la Comptabilité et des Finances, fonction qu’il assumera jusqu’à sa nomination, le 1er janvier 2009 au poste de Directeur National de la BCEAO pour le Mali. Depuis juillet 2012, Oumar Tatam Ly était Conseiller spécial du Gouverneur de la BCEAO.
Il avait été muté à Dakar, au siège principal de la BCEAO, à cause du coup d’Etat du 22 mars 2012. Avant sa nomination à la tête de la primature, il était dans l’une des commissions mises en place, non seulement pour la passation de pouvoir, mais aussi pour rendre le séjour agréable aux différents invités de par le monde pour la cérémonie du 19 septembre prochain.
Le choix porté sur Oumar Tatam Ly signifie qu’IBK considère comme prioritaires l’économie, la jeunesse et la compétence.
Le nouveau chef de la primature dirigera un gouvernement de 34 membres.
Est-ce que le Mali a besoin de tant de ministres pour le moment? Notons en attendant qu’ il y a plus de 5 ministres qui ont travaillé sous Alpha Oumar Konaré. D’autres ancienne têtes cohabitent dans ce gouvernement qui ne brille pas para jeunesse ni sa nouveauté. La question du changement reste posée. Le nouveau premier ministre a une équation qui n’est pas facile à résoudre.
Bon vent à Barou.