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1ER gouvernement du président IBK : Une équipe pléthorique pour une courte mission
Publié le mardi 10 septembre 2013  |  Le Guido


© aBamako.com par A.S
Mali: le président IBK a présidé lundi son premier conseil des ministres
Bamako, le 09 septembre 2013 au palais de Koulouba. Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita dit IBk, a présidé son premier conseil des ministres, au lendemain de la formation du gouvernement dirigé par le Premier ministre Oumar Tatam Ly.


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Nommé le jeudi 5 septembre 2013 à la tête de la primature, Oumar Tatam Ly, a formé une équipe de 34 membres. Le nouveau attelage gouvernemental compte 14 anciens ministres (Alpha, ATT, Dioncounda), 5 ministres délégués, 4 femmes. L’équipe d’Oumar. T Ly doit organiser les élections législatives et prendre langue avec les groupes armés du nord. Les premiers constats.

Une équipe étoffée

Après le coup d’Etat du 22 mars 2012, la taille des différents gouvernements, qui se sont succédés, n’a pas atteint les 34 membres. Le premier gouvernement de Cheick Modibo Diarra, formé le 24 avril 2012, comptait 24 membres dont 3 femmes.

Le lundi 20 août 2012, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a formé son 2èmegouvernement de 32 membres. Après la démission de Cheick Modibo Diarra, le 11 décembre 2012, Diango Cissoko a été nommé Premier ministre. Il a formé son équipe de 30 membres le 15 décembre 2012.

La nouvelle équipe gouvernementale d’Oumar Tatam Ly compte 34 membres. Il va organiser les législatives et engager les pourparlers avec les groupes armés. A l’issue des législatives, le Premier ministre, Oumar Tatam Ly va démissionner. Le président IBK aura deux options, soit il le reconduit ou il nomme un nouveau Premier ministre, pour être en phase avec la nouvelle configuration de l’assemblée nationale.

Bathily le N° 2 du gouvernement
Logiquement, c’est un proche du président IBK qui est N°2 du gouvernement. Il s’agit de Mohamed Aly Bathily qui dirige désormais le ministère de la Justice, Garde des sceaux. Il est président de l’APM (Associations pour le Mali), la plateforme d’associations qui a soutenu IBK.

La défense au civil
Depuis quelques temps le département de la défense était dirigé par des officiers supérieurs de l’armée. Avec le nouveau gouvernement, le poste revient à un civil, peut être le plus militaire des civils, Soumeylou Boubèye Maïga. L’homme a dirigé le ministère de la défense et la sécurité d’Etat dans le temps d’Alpha Oumar Konaré. Le retour d’un civil à la tête de ce département tourne la page de la guerre. Désormais, c’est lui Soumeylou Boubèye Maïga, qui va définir avec le président IBK où le général Sanogo va atterrir.

Un ancien rebelle à la diplomatie
Le président IBK confie le département stratégique des Affaires étrangères et de la coopération internationale à un ancien rebelle. Il s’agit de Zahaby Sidi Ould Mohamed. D’aucuns pensent que le pouvoir a offert plus de tribunes internationales à la rébellion.

Mara le seul rescapé
Parmi tous les candidats qui ont soutenu IBK au second tour de l’élection présidentielle, seul Moussa Mara a été nommé ministre. Le désormais ex maire de la commune IV du district de Bamako, s’occupera de l’urbanisme et de la politique de la ville. Comme IBK l’a dit, le gâteau n’a pas été partagé entre les opportunistes.

Moins de ministres pour la junte
De plus en plus, la page de la junte se tourne. Si dans le gouvernement précédent, la junte avait au moins 6 départements souvent officieux, elle se retrouve avec plus ou moins deux dans l’actuelle équipe. Il s’agit du général Moussa Sinko Coulibaly et du colonel Abdoulaye Koumaré. Pour le cas du général Moussa Sinko, il ne serait plus en odeur de sainteté avec la junte depuis le premier tour de l’élection présidentielle.

4 ministres femmes
La nouvelle équipe d’Oumar Tatam Ly compte 4 femmes contre 3 au précédent gouvernement de Diango Cissoko. Il s’agit de Madame Bouaré Fily Sissoko, Ministre de l’économie et des finances ; Madame Sangaré Oumou Bah, Ministre de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant ; Madame Togola Jaquéline Nana
Ministre de l’éducation nationale ; Mme Berthé Aïssata Bengaly, Ministre de l’artisanat et du tourisme

5 ministres délégués
Dans le précédent gouvernement, il ne figurait qu’un ministre délégué. Cette fois-ci, on a 5 : Malick Alhousseini, Ministre délégué auprès du Ministre de l’administration territoriale, chargé de la décentralisation ; Nango Dembélé, Ministre délégué auprès du Ministre du développement rural, chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire ; Thierno Oumar Hasse Diallo ; Ministre délégué auprès du Ministre de l’administration territoriale, chargé des affaires religieuses et du culte ; Madani Touré,Ministre délégué auprès du Ministre de l’économie et des finances, chargé du budget ; Moustapha Ben Barka, Ministre délégué auprès du Ministre de l’économie et des finances, chargé de la promotion des investissements et de l’initiative privée.

FEMINITE

PORTER LE SOUTIEN GORGE PEUT ETRE DANGEREUX!
Le soutien gorge est un sous vêtement féminin qui comporte deux bonnets servant à soutenir et à mettre en valeur les seins de la femme. Aujourd’hui, on utilise cet attirail n’importe comment, en ignorant les inconvénients qu’il peut avoir à long terme.

Le soutien gorge était parfois appelé « gorgerette » ou « maintien-gorge ». Le terme même soutien gorge apparait en 1904, dans le dictionnaire Larousse et en 1912 sous le non de « brassière ». Depuis la nuit des temps, les femmes utilisaient différentes recettes pour soutenir leur poitrine. Elles utilisaient du lin recouvrant plusieurs systèmes composés de bandelettes pour contrôler la morphologie féminine. Pour gommer la féminité en aplatissant la poitrine, les femmes portaient l’apodesme, un bandage formant une ceinture sous la poitrine pour la maintenir.

Aujourd’hui, le soutien gorge est un danger majeur pour la santé des femmes dans le monde, mais plus particulièrement au Mali, qui est un pays pauvre. Elles risquent un cancer et d’autres maladies du sein. Au jour d’aujourd’hui, trois femmes sur quatre qui ont le cancer du sein portaient régulièrement un soutien gorge, contre une femme sur 168 chez celles qui n’en portent pas du tout.

Le risque d’avoir un cancer du sein est donc 125 fois supérieur si l’on porte un soutien gorge, selon une étude réalisée tout récemment. Chaque année, plus de 42 000 femmes sont victimes d’un cancer de seins et 12 000 en décèdent dans le monde. Pas de statistique concertée pour ce qui concerne le Mali. Moussa Doumbia, gynéco confirme que son port est un pis-aller : « Si la femme porte le soutien gorge dès l’apparition de ses seins, l’appareil de suspenseur situé sur le haut du corps ne travaille plus correctement et ses tissus de suspensions se distendent. En d’autre termes, l’usage du soutien gorge rend les tissus plus fainéants ».

Selon Oumou Diallo, 36 ans, souffrant de cancer du sein au premier degré « je confirme que le fait de porter le soutien gorge peut donner le cancer du sein. Car j’ai commencé à porter le soutien gorge dès l’adolescence, à l’âge 13 ans. Mais Dieu merci, les symptômes que j’ai maintenant sont traitables, m’a dit mon gynéco. Mais en plus de l’usage du soutien gorge, il y a d’autres choses aussi qui peuvent donner le cancer du sein».

Moussa Doumbia, notre gynéco précise encore : « Le soutien gorge compresse les divers ganglions et les canaux. Alors, les toxines, qui ne sont plus éliminées naturellement par le drainage lymphatique, s’accumulent dans le sein, faisant apparaitre au fil du temps kystes, fibrokystes et tumeurs cancéreuses » Beaucoup de femmes l’utilisent pour maintenir leurs seins en forme. Il est également un outil de séduction dans notre société d’aujourd’hui. Des personnes pensent qu’en portant le soutien gorge, leur sein ne tombera jamais. Contrairement aux idées reçues, le soutien gorge peut augmenter la chute des seins prématurément, dévalorisant la femme.

Dans la société malienne, le corps de la femme est sacré surtout ses seins qui sont l’une de ses parties intimes.
Fifi Diabaté, le haut de ses seins en l’air, nous a dit: « je porte le soutien gorge pour mettre en valeur mes seins. Si je m’habille sans le soutien gorge je sens mon look morose, insensé. Une femme dès qu’on la voit, on doit remarquer en elle certaines choses. Après le visage, c’est forcément la poitrine, et ensuite le reste.».

Il faut aussi noter que d’autres femmes utilisent cet article pour donner un peu de volume à leur poitrine. Mais comme on le dit, l’excès de toute chose est nuisible. Il faut qu’elles revoient le temps où elles l’utilisent dans la journée. Il ne faut pas le porter plus de 16h.
Force est de reconnaitre que beaucoup de vendeurs de cet article ne connaissent pas les dangers liés à son utilisation. La question que les utilisatrices doivent se poser est de savoir s’il leur est vraiment utile.
Ne serait- il pas mieux de vivre naturellement, sans le soutien gorge, que d’avoir le cancer du sein ?

Habibatou Coulibaly

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