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Oumar Tatam Ly, Premier Ministre : IBK, exposerait–il l’un de ses meilleurs missiles ?
Publié le mercredi 11 septembre 2013  |  La Nouvelle Patrie


© AFP par HABIBOU KOUYATE
Le président, Ibrahim Boubacar Keita préside le premier conseil des ministres
Lundi 9 septembre 2013. Koulouba Palace à Bamako. le président IBK a présidé son premier conseil des ministres


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Accroché à sa vision, celle de sortir tout de suite le Mali des difficultés en priorité, le président IBK a t – il été bien inspiré en nommant Oumar Tatam Ly au poste de Premier Ministre des missions urgentes ?

Le jeter tout de suite, quoique perçu comme très balaise sur son CV, ne le conduirait – il pas à l’abattoir, alors qu’il aurait pu satisfaire beaucoup plus, si le président l’avait mis à un poste d’observation, aux côtés d’un PM de combats ? IBK, ferait-il comme Alpha O Konaré en 92 ?La nomination d’Oumar Tatam Ly au poste de premier ministre, chef du gouvernement, rappelle en nous, les douloureux souvenirs du premier mandat du président Konaré, qui contrairement aux suggestions de beaucoup de personnes, au nombre desquelles, de grands connaisseurs de la chose politique, s’était obstiné à nommer un banquier, à la personne de Younoussi Touré, en fonction à l’époque, à la BCEAO, tout comme aujourd’hui Oumar Tatam Ly. Les banquiers réussissent difficilement les missions politiques à eux confiés. Hier Younoussi au Mali, aujourd’hui, Abdoul M’Baye au Sénégal. Tous deux de grands banquiers.

L’homme Younoussi en son temps, était tout indiqué pour diriger la chose en raison de sa grosse virginité. On sortait doucement de la révolution, il fallait peut être, un homme sans reproche politique ou économique aucun, mais, le président Konaré avait oublié, que les attentes et les défis qui se posaient étaient trop lourds pour les épaules d’un homme fut – il patron de la BCEAO. Le président de l’époque, un homme politique redoutable, d’une ruse avérée, aurait normalement dû nommer un politique d’expérience n’ayant pas trop trempé dans le système de l’époque, afin que ce dernier balise le terrain dans l’éventualité de la nomination d’un second PM. Ne sont – ils pas des fusibles par nature ? La suite on la connaît, Younoussi a eu toutes les difficultés du monde avant de se faire malproprement vider.

Un remake de 1992 ?
Loin de vouloir faire un quelconque reproche au président IBK, un homme que nous connaissons depuis des lustres et que nous admirons beaucoup, ou encore contre l’homme qu’il a choisi pour conduire les premiers pas de son mandat, il aurait à notre humble avis, dû attendre en maintenant en stand by ce missile si précieux à l’abri des pressions qui découleront des attentes, des nombreuses attentes, que ceux qui l’ont porté au pouvoir, ne tarderont pas à exercer. Que fera t –il alors de ce PM, 5 ou 6 mois après, lorsque, sans expérience socio- politique aucun, il s’engluerait dans la nasse socio – politique ?

D’autres hommes, de politiques avisés et sans état d’âme, forts de leurs expériences sur le terrain auraient pu faire le sale boulot de déblaiement du terrain. C’est après coup, à notre avis, que le président IBK pouvait faire venir un technicien de la trempe d’Oumar Tatam Ly.

Mais, il ne fait l’ombre d’aucun doute, que ce banquier politiquement inexpérimenté, exposé aux foudres des tenants des attentes, fera très vite les frais de sa précoce promotion, alors qu’il aurait pu, s’il était resté à côté, cueillir les fruits d’une embellie enclenchée par un PM politique de combat.

Sory de Motti

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