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De nouvelles sanctions du Royaume-Uni contre des individus impliqués dans la corruption dans le monde
Publié le mercredi 28 juillet 2021  |  Ambassade Britannique
Dominic
© Autre presse par DR
Dominic Raab ministre des Affaires Étrangères britannique
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- Le ministre britannique des affaires étrangères, Dominic Raab, a annoncé, le 22 Juillet, de nouvelles sanctions britanniques contre cinq personnes impliquées dans des affaires de corruption grave en Guinée équatoriale, au Zimbabwe, au Venezuela et en Irak.
- Les sanctions visent des cas de corruption grave, qui ont privé des pays en développement de ressources vitales.

- L'une des personnes visées a dépensé des millions de dollars de fonds détournés pour acheter des manoirs, des jets privés et un gant d'une valeur de 275 000 dollars que Michael Jackson a porté lors de sa tournée "Bad", tandis qu'une autre a impitoyablement exploité les programmes alimentaires publics au Venezuela.

Ces sanctions interviennent dans le cadre du régime de sanctions mondiales anticorruption du Royaume-Uni.

Cette deuxième série de sanctions mondiales contre la corruption vise les individus corrompus qui se sont remplis les poches grâce à des détournements causant des dommages indicibles aux pays et aux communautés qu'ils exploitent.

Le Royaume-Uni imposera un gel des avoirs et une interdiction de voyager à l'encontre de ces personnes afin qu'elles ne puissent plus faire transiter leur argent par les banques britanniques ou entrer dans le pays.

Les cinq individus désignés aujourd'hui sont :
- Teodoro Obiang Mangue, Vice-Président de la Guinée Equatoriale et fils de l'actuel Président. Il est impliqué dans le détournement de fonds publics vers ses comptes bancaires personnels, des accords contractuels corrompus et la sollicitation de pots-de-vin, afin de financer un style de vie somptueux incompatible avec son salaire officiel de ministre. Il a notamment acheté un hôtel particulier de 100 millions de dollars à Paris et un jet privé de 38 millions de dollars.

- Kudakwashe Regimond Tagwirei pour avoir profité d'un détournement de biens lorsque sa société, Sakunda Holdings, a racheté des bons du Trésor du gouvernement du Zimbabwe à un prix jusqu'à dix fois supérieur à leur valeur officielle. Ses actions ont accéléré la déflation de la monnaie zimbabwéenne, augmentant le prix des produits de première nécessité, comme la nourriture, pour les citoyens zimbabwéens.

- Alex Nain Saab Morán et Alvaro Enrique Pulido Vargas pour avoir exploité deux programmes publics vénézuéliens mis en place pour fournir aux Vénézuéliens pauvres des denrées alimentaires et des logements à un prix abordable. Ils ont bénéficié de contrats attribués de manière abusive, les biens promis étant livrés à des prix très élevés. Leurs actions ont causé des souffrances supplémentaires à des Vénézuéliens déjà frappés par la pauvreté, pour leur propre enrichissement personnel.

- Nawfal Hammadi Al-Sultan a été impliqué dans une grave affaire de corruption en tant que gouverneur de la province de Ninive, en Irak, où il a détourné des fonds publics destinés aux efforts de reconstruction et à l'aide aux civils, et a attribué indûment des contrats et autres biens publics. Al-Sultan purge actuellement une peine combinée de cinq ans de prison en Irak pour des délits de corruption, dont le gaspillage de cinq milliards de dinars irakiens (environ 2,5 millions de livres sterling) par le biais de travaux publics fictifs.

Le ministre des affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré :
"Les mesures que nous avons prises aujourd'hui visent des individus qui se sont remplis les poches aux dépens de leurs citoyens.

"Le Royaume-Uni s'est engagé à lutter contre le fléau de la corruption et à demander des comptes aux personnes responsables de son effet corrosif. La corruption draine les richesses des nations les plus pauvres, maintient leur population dans la pauvreté et empoisonne le puits de la démocratie."

Ces mesures font suite à la première tranche de sanctions prises par le Royaume-Uni dans le cadre du régime de sanctions mondiales contre la corruption en avril, qui visait 22 personnes impliquées dans de graves affaires de corruption en Russie, en Afrique du Sud, au Sud-Soudan et en Amérique latine.

Chaque année, la corruption fait perdre plus de 2 % du PIB mondial. L'action d'aujourd'hui démontre l'engagement continu du Royaume-Uni dans la lutte contre la corruption.

Depuis que le ministre des affaires étrangères a lancé le régime de sanctions mondiales contre la corruption en avril, le Royaume-Uni a sanctionné au total 27 personnes dans le monde impliquées dans des affaires de corruption grave.

Ambassade Britannique à Bamako, 28 juillet 2021.
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