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L’Indicateur Renouveau N° 1572 du 10/9/2013

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Premier gouvernement d’IBK : un changement dans la continuité
Publié le mercredi 11 septembre 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© AFP par HABIBOU KOUYATE
Mali: le premier ministre, Oumar Tatam LY


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Ceux qui croyaient que l’heure du changement et de la rupture a sonné au Mali avec l’élection d’Ibrahim Boubacar Keita à la tête du conseil supérieur de la magistrature suprême devront encore attendre.

Attendu pour donner du fil à retordre aux caïmans qui l’ont juste rejoint par opportunisme, le gouvernement d’IBK, a suscité beaucoup de surprise avec un effectif pléthorique de 34 membres. Pourtant, les premières déclarations du président avaient suscité l’espoir d’un changement au peuple. Les nombreux compatriotes qui ont longuement applaudi ces propos du chef, commencent à donner raison aux quelques sceptiques qui estimaient que la prudence doit être de mise. Après un premier coup de déception, ils attendent de voir le pragmatisme de l’équipe gouvernementale qui doit prouver que seuls les actes comptent et non les belles intentions.
Cette équipe d’IBK, en plus d’être critiquée par les observateurs de la scène politique, pourrait également essuyer des critiques acerbes des acteurs de la société civile. A la lumière de la configuration du présent gouvernement les gens émettent des doutes sur la capacité du président de la République à pouvoir honorer ses promesses de la cérémonie d’investiture.
C’est un gouvernement dans lequel le président et son fils se sont taillé la part du lion, dénonce un confrère. « On voit carrément des ministres et amis du fils d’IBK, Karim Keita dans le gouvernement. Il s’agit du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé de la Promotion de l’investissement et de l’Initiative privée, Moustapha Ben Barka », s’indigne-t-il. Et de poursuivre que le pire dans ce gouvernement est la nomination d’un ancien rebelle dans un département stratégique aussi que les Affaires étrangères et de la coopération internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed.
En tout cas, les Maliens peuvent continuer à rêver mais le changement tend attendu n’est pas pour demain, a-t-il fulminé. Et dire qu’on ne doit rien attendre de ce gouvernement, pour ce jeune enseignant du nom d’Antoine Dembélé, ce n’est pas écarté. Ceux qui croyaient que l’heure de la rupture a sonné, devront attendre encore. Il est impossible de parler de changement avec des ministres comme Moustapha Dicko, Soumeylou Boubeyé Maiga, le colonel Abdoulaye Koumaré, Aissata Bengaly et Jacquiline Nana Togola. Ils sont tous comptables du bilan d’ATT et d’Alpha, a-t-il fulminé. « Je pense que le peuple est face à sa responsabilité, en jouant un rôle de contrôle du pouvoir et de s’impliquer dans la gestion des affaires courantes », a insisté, M. Dembélé.
Pour Oumar Maïga, commerçant, le moment n’est pas propice pour les juger. Il faut leur donner du temps. « Nul ne pourra justifier si cette équipe est mis en place juste pour organiser les législatives. De toutes les façons, elle a intérêt à faire face aux défis de l’heure, à savoir : la reconstruction du pays, le retour définitif de l’administration et de la paix au Nord, la gestion de la crise du Nord et la réconciliation nationale », a dit, M. Maïga.

Nabila Ibrahim Sogoba

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