Arrestation du gal Moussa Diawara dans l’affaire disparition de Birama Toure : Une décision de justice à effet sismique chez Karim Keita

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Publié le vendredi 30 juillet 2021 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
Contrôle démocratique du secteur de la sécurité
Bamako, le 23 juin 2015 à l`hôtel Salam. Sur initiative de l`Institut National Démocratique (NDI), les parlementaires venus du Burkina-Faso et du Niger ont échangé avec leurs homologues maliens sur la bonne gouvernance du secteur de la sécurité. (Photo honorable Karim Keita, pdt de la commission defense à l`AN)

Dernièrement prise à partie par aussi bien par les journalistes que par la famille du journaliste Birama Touré disparu depuis 2016, la justice malienne semble cette fois résolue à faire bouger les lignes dans cette affaire. Hier jeudi 29 juillet 2021, en inculpant puis en plaçant sous mandat de dépôt l’ancien directeur de la Sécurité d’Etat, le Général de division, Moussa Diawara, le doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako, venait ainsi de jouer une note qui doit avoir des effets acoustiques jusqu’au delà de nos frontières.

La fin de la récréation a donc sonné pour tous ceux qui seraient impliqués de près ou de loin dans cette affaire dite de disparition du journaliste Birama Touré. Du côté d’Abidjan où réside de nos jours selon les indiscrétions, le fils de l’ancien président IBK, Karim Keita qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt dans la même affaire, l’heure doit être à la débandade. Si le général arrêté hier est inculpé, notamment de complicité d’enlèvement, de séquestration, d’actes de torture et d’association de malfaiteurs, il va de soi que le sommeil devienne de plus en plus agité chez le fils à papa qui aurait joué le rôle de donneur d'ordre dans l'enlèvement du confrère Birama Touré. À lui donc le tour en prison dans cette affaire ? L’épisode qui sera consécutif à l’effet du mandat d’arrêt lancé contre lui est donc très attendu.

Androuicha

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