Dans le cadre de la journée mondiale de l’amitié, la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains (COMADDH) a organisé le vendredi 30 juillet 2021, un atelier national sur l’appropriation du cadre juridique de protection des défenseurs des droits Humains au Mali par les organisations de la société civile.
L’objectif général de cet atelier était de contribuer au renforcement de l’environnement lettré et protecteur des défenseurs des droits humains au Mali à travers l’appropriation, l’opérationnalisation et l’amélioration du mécanisme de protection des défenseurs des droits de l’homme. L’atelier visait spécifiquement à former les autorités concernées par la mise en œuvre du cadre juridique des défenseurs des droits humains et la société civile en matière de protection des défenseurs des droits humains ; réaliser un plaidoyer pour l’amélioration du mécanisme de protection des défenseurs des droits humains.
La rencontre a enregistré la présence des représentants des organisations de défense des droits de l’Homme, des représentants de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), des représentants des médias etc. Elle était présidée par la CNDH qui était représentée par le commissaire M. Mamadou THIERO qui a souligné dans son allocution que les Nations Unies en adoptant la résolution 53/144 du 09 Décembre 1998, consacrant la Déclaration sur le droit de la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’Homme et les libertés fondamentales universellement reconnus ont, de façon irréversible, mis à la charge des l’Etats, en premier chef, la responsabilité et le devoir de protéger, promouvoir et rendre effectifs tous les droits de l’Homme et toutes les libertés individuelles.
Au cours de cette journée d’échange, les coordinateurs régionaux de la COMADDH ont présenté la situation des droits de l’Homme en général et celle des défenseurs des droits humains dans leurs localités respectives.
La COMADDH a organisé cette rencontre en partenariat avec le service International des droits de l’homme dont Adelaide était la représente qui participait via visioconférence depuis Londres.