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Un ex député injustement retenue à la MCA de Bamako – Coura
Publié le mardi 3 aout 2021  |  le Temoin
Evasion
© aBamako.com par mouhamar
Evasion de à la Maison Centrale d`Arrêt de Bamako
Bamako, le 16 juin 2014. Un certains nombres de détenus s` est évadé à la suite d` un échange de tire.
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Un célèbre ancien élu se trouve derrière les barreaux depuis une semaine environ. Révéler son identité serait en rajouter à une injustice dont il n’aurait jamais été l’objet de la part des juges s’il jouissait encore de l’immunité parlementaire. En effet, l’intéressé, rapportent nos sources, a eu maille à partir avec un créancier auquel il est redevable de quelques dizaines de millions contractées par usure. L’usurier, qui est lui-même passible de poursuite judiciaire pour un acte interdit par la loi, a quand même réussi à faire mettre le grappin sur son débiteur pour un acte pourtant irrépréhensible selon la législation malienne. Au fait, au nombre des chefs d’inculpation sur lesquels reposent l’incarcération de l’ancien élu figure le délit de délivrance de chèque sans provision, une infraction soustraite depuis belle lurette du système pénal malien des pays de l’OHADA. Autant dire, en définitive, que les juges en ont abusé et que la mesure d’incarcération ne saurait résister à l’assaut de ses avocats qui sont en train de mettre les bouchées doubles pour obtenir sa libération sans condition.
Mort chagriné par la justice des donso

Les conséquences de l’absence de l’Etat sur le territoire national deviennent de plus en plus dramatique et prend des proportions jusque-là insoupçonnées. Parallèlement à la Charria – au nom de laquelle des écoles sont fermées, l’éducation interdite et des femmes lapidées -, une justice locale est en train de prendre forme dans les contrées où l’administration d’Etat est supplée par des autorités traditionnelles. De bonne source, en effet, la prise en main de la sécurité par les donsos (chasseurs traditionnels) s’accompagne en même temps d’une administration de la justice par des méthodes traditionnelles d’un autre âge. En tout cas, la tendance a tourné court, il y a une dizaine de jours dans une localité du Cercle de Niono où une dame a succombé aux séquelles d’un châtiment corporel suite à un tribunal traditionnel. Il nous revient de même source qu’il s’agit d’une femme mariée traduite en justice par son époux lui-même par jalousie parce qu’il lui reproche, rapporte-t-on, une infidélité. Mais l’épouse n’ayant pu supporter la rugosité de la sentence, elle est passée de vie à trépas au grand dam du plaignant. Celui-ci, selon notre source, n’a pu supporter à son tour la tournure dramatique de sa plainte et en a définitivement perdu la raison.
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