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Crise humanitaire : Le calvaire des déplacés du Camp de Niamana
Publié le mardi 3 aout 2021  |  la plume libre
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© Autre presse par DR
Les déplacés du centre qui sont réfugiés dans un campement à Senou
Les déplacés qui ont fui les violences du centre pour se réfugier dans un campement à Senou.
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Les déplacés du camp de Niamana souffrent. Ils souffrent du manque d’aliment nutritionnelle, de logements et d’habillements, en plus des difficultés sanitaires. Nous les avaient écoutés.




Diadjé Sidibé, chef des déplacés à Niamana : «Les conditions de vie dans ce centre sont très difficiles. Maintenant, chez nous ici, la manière que nous vivons n’est pas facile vraiment parce qu’il y a manque de plusieurs choses de première nécessité. Vous voyez qu’on a faim c’est-à-dire il y a manque de nourriture, on ne sait même pas quoi trouver. On a des difficultés sanitaires aussi parce qu’il y a l’hivernage, le moment que les enfants et les femmes tombent malades du paludisme à cause des moustiques et des saletés. Tout est dû au manque de moyens pour les protéger. Nous avons aussi le manque d’habillements et de nourritures. Depuis qu’on est ici, des difficultés se présentent souvent. Cette fois-ci, nous espérions voir les autorités, mais pour le moment, nous sommes tombés dans l’oubli. Notre souhait ardent n’est autre que la satisfaction de nos besoins pour assurer notre vie. Souvent, il y’a des bonnes volontés qui viennent nous aider, mais c’est toujours insuffisant face au nombre des besoins ».

Kadidia Sidibé, une des déplacés : « Depuis qu’on est ici, il n’y a rien que nous puissions gagner pour nous satisfaire; ça vaut trois ans que nous sommes là, on ne trouve même pas la nourriture pour vivre, tout le monde sait qu’on a des enfants à nourrir et on ne peut pas les abandonner. On n’a pas d’autres moyens parce que l’âge ne permet plus à plusieurs d’entre nous de travailler. Je vendais souvent le lait afin d’avoir mes condiment, mais certains moments, c’est insuffisant aussi. Jusqu’à présent, je vous demande de nous aider à trouver de l’habitation, de la nourriture ainsi que des habits. Sinon, on n’a pas de moyens de faire autres choses».

Soumana Dao (stagiaire)

Source : Plume Libre
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