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Durée de la transition : Des partis exigent le respect des 18 mois
Publié le mardi 3 aout 2021  |  la plume libre
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© aBamako.com par A S
Rencontre entre le Premier ministre et le parti Yèlèma
Bamako, le 14 novembre 2018 Le Premier ministre a rencontre Moussa Mara au siège du parti Yèlèma
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Réunis le lundi, 26 juillet 2021, à l’hôtel de l’Amitié de Bamako pour échanger sur l’évolution de la Transition politique en cours au Mali depuis le 18 août 2020, des partis politiques ont clôturé leur rencontre par une déclaration. Dans cette déclaration, ils appellent au respect du délai des 18 mois de la Transition.




Il s’agit essentiellement des partis politiques composant l’ancienne majorité présidentielle, à savoir : le RPM, l’ADEMA, le PS Yelen Koura, l’ASMA-CFP, la CODEM, le YELEMA, le RDS, la CDS Mogotiguiya, l’APR, l’ARP, le MIRIA, le MOREMA, le RPDM, les Non-Alignés. Leurs responsables se sont rencontrés le lundi dernier afin de dégager une position commune.

Après avoir réitéré leur disponibilité à participer à toutes les initiatives de la Transition pour asseoir une grande inclusivité dans la conduite des affaires publiques et leur soutien aux initiatives visant à instaurer et à renforcer la cohésion sociale, la stabilité et la sécurité du pays, les responsables des partis politiques présents à cette rencontre ont «lancé un appel solennel au peuple malien, aux autorités de la Transition et à l’ensemble des partenaires du Mali à l’effet de s’engager pour la réussite de la transition ».

Ces responsables de partis estiment que la sortie durable de crise du Mali suppose la conduite d’actions qui ne peuvent être toutes envisagées pendant la seule période de la transition et ils se disent convaincus que le prochain pouvoir, issu des élections générales de fin de Transition devra impérativement travailler dans un esprit de rassemblement et d’inclusivité et conduire de profondes réformes.

« Nous affirmons sans ambiguïté notre attachement au respect scrupuleux de la période de la Transition et donc de la date retenue pour les prochaines élections générales (présidentielle et législatives), à savoir le 27 février 2022 », préconisent-ils, avant de demander aux autorités de la transition de confirmer leur «engagement à respecter ces échéances par la publication d’un chronogramme détaillé de tâches allant dans ce sens et par l’abandon de tout projet susceptible de mettre en cause ce délai. Nous demandons à l’ensemble du peuple malien et à tous ses partenaires bilatéraux et multilatéraux de les accompagner pour une transition réussie».

Z. C.

Source : Plume Libre
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