Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Zenith Bale N° 1534 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Mandats d’arrêt contre des terroristes et alliés : Ibk face au défi de réaliser ces arrestations tant attendues
Publié le mercredi 11 septembre 2013  |  Le Zenith Bale


© aBamako.com par A S
Réunion du comité de suivi des accords de Ouagadougou
Bamako, le 23 juillet 2013 à l`hôtel Laico Elfarouk. Le comité de suivi et d`évaluation des accords de Ouagadougou a insisté sur la création d`un climat propice à la poursuite du dialogue au mali


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

C’est le vendredi 8 février 2013 que le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Amagoin Tessougué, à travers un communiqué lu à la télévision nationale, a annoncé avoir lancé des mandats d’arrêt contre 28 personnes du Mnla et des groupes islamistes armés Ansar Dine, Aqmi et Mujao. Il leur est reproché entre autres chefs d’accusation le terrorisme et la sédition.

Le parquet de Bamako en prenant cette décision souligne qu’il ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Car, dit-il, ils sont très nombreux à être poursuivis dans les prochains jours et mois.

Des poursuites ont été engagées ce vendredi contre plusieurs responsables des mouvements criminels MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), Ansar Dine (islamiste), Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), des narcotrafiquants. Ils font tous l’objet de mandats d’arrêt à exécuter tant sur le plan national qu’international. C’est en tout cas ce qui est ressorti du communiqué du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel A. Tessougué. Par cette action, M. Tessougué a engagé un véritable bras de fer avec les terroristes et tous leurs alliés pétris dans l’ombre. Car, désormais toutes les instances internationales de justice et tous les pays ayant signé des traités avec le Mali sont obligés de s’exécuter.

Les faits qui leur sont reprochés sont, entre autres: terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, à l’intégrité du territoire national par la guerre, l’emploi illégal de la force armée, la dévastation et le pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux, trafic international de drogue.

Il s’agit en particulier de :
Iyad Ag Ghaly (chef d’Ansar Dine), Algabass Ag Intallah,
Hamada Ag Bibi, Cheick Ag Haoussa, Sultan Ould Badi, Hamada Ag Hama alias Abdelkrim El Tarki, Oumar Ould Hamaha, Sidi Mohamed Ould Bounama dit Senda Ould Bounama (Aqmi).
Aussi, Chérif Ould Attaher dit Chérif Ould Tahar (Mujao, et aussi narcotrafiquant), Abdrahamane Ould El Amr alias Hamed El Tlemci, Aliou Mahamane Touré.
Egalement, il y a Bilal Ag Acherif (Mnla), Mohamed Djery, Mohamed Ag Najim, Hama Ag Mossa, Deti Ag Sidimou, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, Iglass Ag Hussein, Baye Ag Diknane, Abdallah Ag El Bakaye, Mossa Ag Assarid, Mahdi Ag Bohada.
Enfin, Mohamed Ould Hamed Beyan dit Mohamed Oudi, Dina Ould Daya, Mohamed Ould Sidati, Baba Ould Cheick, Mohamed Ould Wenat et Adinady Ag Abdallah.

Notons qu’Algabass Ag Intallah est issu d’une des grandes familles touareg de la région de Kidal, qui depuis le 24 janvier 2013 dirige le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA).

M. Tessougué avait indiqué, par ailleurs, que la Cour pénale internationale (CPI) a déjà été saisie de crimes contre l’humanité, des crimes de guerre. Soulignons que Mme Bensouda, Procureure de la CPI avait annoncé le 16 janvier avoir ouvert une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par divers groupes armés depuis janvier 2012 au Mali.

Sans autre indication, il nous est revenu que certains de ceux-ci se trouvent à Kidal, en France, en Algérie et au Burkina Faso. Il reste désormais à ces pays de collaborer étroitement avec les autorités maliennes pour les traquer. Ce qui passe par des décisions politiques au plus haut niveau de chaque pays concerné. D’où la nécessaire implication du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta dit Ibk, lui qui a d’ailleurs promis aux Maliens l’impunité et sa fermeté à combattre la rebellion. Et d’ajouter qu’il fera ce qu’il a dit. Alors l’heure de vérité a sonné. « Pour l’Honneur du Mali. Pour le bonheur des Maliens! Le Mali d’abord ! »
Mamadou DABO


 Commentaires