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L’Indépendant N° 3339 du 11/9/2013

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Cheick Oumar Diarra, ministre de la réconciliation nationale et du développement des régions du Nord «Pas d’impunité, la paix véritable passe par la justice et la vérité»
Publié le mercredi 11 septembre 2013  |  L’Indépendant


© Autre presse
Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah


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Le tout nouveau ministre en charge de la réconciliation nationale et du développement des régions du Nord a exclu toute amnistie encore moins une quelconque impunité aux personnes poursuivies pour terrorisme, sédition et crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l’État, à l’intégrité du territoire national.

Sans les nommer, le ministre fait allusion à certains responsables de la rébellion touareg et des groupes islamistes armés Ansar Eddine, Aqmi et Mujao contre qui la justice malienne a lancé des mandats d’arrêt internationaux en février dernier.

Cheik Oumar Diarrah a prévenu que « discussion ne veut pas dire amnistie. Il n’y aura pas d’impunité » a- t- il déclaré nos confrères de Rfi. En clair pour le ministre chargé de piloter la politique de réconciliation nationale du président IBK « la paix ne sera possible que si elle va de pair avec la vérité et la justice ». Pour conduire à bien cette politique de réconciliation très chère au nouveau président qui a d’ailleurs battu sa campagne autour de cette thématique, Cheick Oumar Diarra compte organiser d’ici deux mois à la fois des états généraux de la décentralisation, des assises du Nord, et des pourparlers avec les groupes armés comme le prévoit l’accord, signé le 18 juin à Ouagadougou, entre l’Etat malien et les bandits armés.


Le ministre de la réconciliation nationale a déclaré qu’aucune question ne sera éludée que des discussions se feront avec tout le monde sans complexe.


En effet, lors des pourparlers de Ouagadougou, les discussions ont achoppé entre l’émissaire du gouvernement malien Tiébilé Dramé et les responsables du MNLA et du HCUA sur la cessation des poursuites judiciaires contre des responsables des groupes armés. Sans renoncer aux poursuites, l’Etat malien les avait suspendues pour permettre le retour de l’administration à Kidal, le déploiement de l’armée malienne et l’organisation de l’élection présidentielle sur toute l’étendue du territoire national.


Au mois de juillet dernier, certains responsables de ces mouvements armés avaient effectué un déplacement à Bamako et avaient même été reçus à Koulouba par le président de la transition, Pr Dioncounda Traoré. Cette présence des responsables du MNLA et du HCUA a suscité colère et indignation au sein de la population très remontée contre les rebelles touaregs qui ont ouvert en 2012 les portes du nord du Mali aux groupes islamiques armés liés à Al Qaida. On se rappelle qu’à la Commission dialogue et réconciliation qui avait entrepris une tournée de prise de contact à l’intérieur du pays, les populations des régions du nord ont réclamé à cor et à cri la justice d’abord avant toute réconciliation. Le même message a été maintes fois réitéré au président IBK lors de la campagne présidentielle. Ce dernier lors de sa prestation de serment le 4 septembre a décrété la fin de l’impunité sur l’ensemble du pays.


Sans nul doute que cette sortie du ministre de la réconciliation nationale et du développement des régions du nord s’inscrit dans cette démarche prônée par IBK à savoir la fin de l’impunité.

Abdoulaye DIARRA

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