«Mon pouvoir ne sera pas un partage de gâteau», avait dit IBK, il y a seulement quelques jours. Mais, la surprise fut grande au sein de la classe politique lorsqu’arriva le gouvernement pléthorique. Ils sont 34 membres issus du clan, du Rpm, de l’Adéma, de l’UDD, de Yéléma, de l’Asma.
Les 28 juillet et 11 août, les Maliens seraient sortis pour élire un président capable de les sortir de l’abîme. Partout, il se scandait le renouveau. Aujourd’hui, les uns et les autres semblent très inquiets de la suite à donner. Car au lieu du neuf, c’est de la vieillerie qu’IBK se sert pour le neuf. Le ridicule ne tue plus au Mali.
En décortiquant ce gouvernement répondant au critère de mission, il est très facile de constater qu’IBK n’a pas respecté le peuple malien. Son gouvernement ne comprend en grande partie que des dinosaures des régimes défunts d’AOK et d’ATT. Plus les caciques de la junte de mars 2012. Sans oublier des proches des plus proches de la belle famille. Pourtant, IBK avait dit de ne prendre aucun proche pour se ridiculiser.
Ce gouvernement de Oumar Tatam Ly (OTL) est bel et bien un premier partage de gâteau. Il s’agit de quadriller le territoire pour pouvoir s’octroyer le maximum de députés aux législatives. Pour ce faire, il faut garder M. IBK c’est-à-dire Gal Moussa Sinko Coulibaly pour achever sa mission (IBK gagne au 1er tour sans communiquer aucun chiffre). Ensuite, SBM à la défense pour verrouiller au mieux l’Armée. Moustapha Dicko à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique est le retour de la manivelle à Dioncounda Traoré.
Déjà, le partage du gâteau se poursuivra dans les différentes directions générales, nationales ou régionales. Il est annoncé d’épingler tous les cadres URD, FARE, UMAM, PS Yélencoura, FCD, etc. Pour faire plaisir aux autres soutiens à la présidentielle. Alors, attendons de voir !