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Le maire Adama Sangaré en prison pour une dette non soldée
Publié le mardi 10 aout 2021  |  le Temoin
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de présentation de l`étude "Bamako, Moteur de croissance économique et inclusive"
Bamako, le 20 février 2019 à l`hôtel Sheraton. Le ministre de l`Habitat et de l`Urbanisme a présidé la cérémonie d`ouverture de l`atelier au cours duquel la Banque Mondiale a procédé à la présentation des résultats de son étude intitulée "Bamako, Moteur de croissance économique et inclusive". Photo: Adama Sangaré
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Manifestement le maire du District est devenu l’un des plus réguliers pensionnaires de la Maison centrale d’arrêt d’une ville dont il est pourtant le premier responsable. Quelques mois après un épisode éprouvant, Adama Sangaré est de nouveau derrière les barreaux et se retrouve naturellement au cœur des interrogations quant aux tenants de cette nouvelle incarcération. Des interrogations d’autant plus justifiées que l’intéressé n’était jusque-là libre de ses mouvements que grâce à une libération sous caution. Mais il semble, à en croire nos sources, qu’une autre affaire différente de la première, en l’occurrence le dossier d’électrification publique, est à l’origine des nouveaux ennuis judiciaires du Maire du District. Il s’agit, selon toute vraisemblance, d’une affaire de créances dues à l’entreprise Hydro-Sahel et qui s’élèverait à la somme d’1 milliard de francs CFA environ. Le hic est qu’il nous revient de source concordante que le président du Conseil du District soutient n’avoir jamais été mis au courant d’une affaire de dette pour le paiement de laquelle une grosse de justice semble pourtant exister. Intrigant ! Et dire par ailleurs qu’aucune ou presque des installations solaires pour lesquelles la dette a été réclamée est fonctionnelle que pour participer au décor de certaines artères de la capitale.





Des tchadiens à l’école du CNT



Après l’école de la démocratie, celle des coups d’Etat et des contre-exemples institutionnels. En tout cas, aussi décrié qu’il puisse être, le Conseil National de Transition n’en fait pas moins des émules et des envieux à travers l’Afrique. Au nombre des élèves désireux d’aller à son école figure le Tchad de Feu le président Idriss Deby qui a connu les mêmes déboires constitutionnels. Pour mieux réussir le hold-up d’après Deby, le régime de son fils veut s’inspirer de l’alchimie avec laquelle un Conseil National a réussi à tenir lieu de représentation nationale au Mali. C’est dans ce cadre, apprend-on, qu’une délégation d’officiels tchadiens a séjourné la semaine dernière à Bamako dans le but d’apprendre et de s’inspirer de l’expérience malienne en matière d’installation d’institution de fait. Le hic est que la mise en place du CNT au Mali est loin d’être une expérience enviable, à en juger du moins par les contestations et dénonciations de tripatouillages tous azimuts dans le processus de désignation des représentants des différentes entités associatives et politiques.



Quand la Direction des Grandes Entreprises tire les finances publiques vers le haut



Sous l’égide de son tout nouveau responsable, Djanka Fall, la Direction des Grandes Entreprises prend manifestement de l’étoffe et entre peu à peu dans l’histoire par les merveilles qu’elle réalise. Grâce à une gestion et des méthodes novatrices, les crises cycliques et le retrait des partenaires techniques et financiers-consécutivement à la institutionnelle ne sont nullement en train d’affecter outre mesure ses résultats. Ces derniers connaissent d’ailleurs une nette amélioration, visible notamment sur l’apport de cette structure stratégique à la fiscalité intérieure et à la cagnotte publique. Selon nos sources, en effet, à la différence des exercices précédents, la pression est plus forte sur les grands contribuables de l’Etat que sur les responsables chargés de collecter leurs contributions. Et le résultat se passe de tout commentaire puisqu’à mi-parcours d’exercice le cap annuel sur lequel tablent les autorités financières est largement atteint. On parle de plus de la moitié des attentes de recettes et autorités conviennent, par conséquent, du caractère inédit d’un tel exploit. Surtout que les recettes, à en croire nos confidences, avaient été perçues par anticipation sur l’exercice à hauteur 120 milliards de nos francs pour les besoins urgents de la transition.

L’ancien PDG de l’ACI, Mamadou Tiéni Konaté, opte pour un appel

Condamné dans une affaire de diffamation à une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 150 000 francs et au paiement du franc symbolique à la partie adverse, l’ex PDG de l’ACI ne semble point se résigner dans le litige qui l’oppose au promoteur immobilier Baba Maiga. Il nous revient de bonne source qu’il a eu droit à un recours et prolonge du coup à une instance supérieure l’issue du contentieux qui les oppose. De source concordante ses coaccusés, les confrères de Radio Kledu en l’occurrence, ont suivi la même voie et opté également pour la prolongation. C’est donc à la Cour d’Appel qu’il revient de départager les protagonistes d’une affaire jugée en première instance (Commune II) au détriment de l’ex-PDG et de ses comparses, à savoir l’organe de presse par lequel ses propos diffamatoires ont été véhiculés. C’était en effet sur le plateau de l’émission Débat Politique que Mamadou Tiéni Konaté a soutenu que le déclin de l’Agence de cessions immobilières à l’existence d’un une mafia conduite entre par l’opérateur immobilier Baba Maiga, qu’il a traité de tous les noms d’oiseaux.


Rassemblées par la Rédaction
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