Répression des actes terroristes dans le Sahel : les premiers résultats du pôle antiterroriste attendu

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Publié le mercredi 11 aout 2021 | Le Pays

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Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali

Le pôle antiterroriste a tenu sa première audience au Burkina Faso, ce lundi 09 août 2021. Elle prendra fin le 13 août 2021, dans la salle d’audience N°1 du Tribunal de Grande Instance de Ouaga-II. Au cours de cette première journée d’audience, deux dossiers étaient à l’ordre du jour. Le premier dossier concernait deux Burkinabais accusés de terrorisme dans le Sahel.

Ce sont les premières audiences du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes du terrorisme depuis sa création en 2017. Les membres de ce pôle sont chargés d’enquêter, de poursuivre, d’instruire et de juger toutes les infractions liées au terrorisme et son financement. Les agents du pôle antiterroriste ont tous bénéficié de formations spécialisées, chacun dans son domaine.

Dans le premier dossier, les deux détenus sont soupçonnés d’avoir rejoint les camps de formation du groupe Ansar Dine au Mali. Ils sont inculpés pour des faits d’association de malfaiteurs en lien avec le terrorisme, d’attentat contre la MINUSMA, de dégradation de biens publics et détention illégale d’armes à feu.

Parmi les deux prévenus, l’un est soupçonné d’avoir participé à plusieurs attaques terroristes contre les FAMa (Forces Armées Maliennes) et la MINUSMA. L’accusé s’était fait établir un faux document d’identité qui lui permettait de voyager en tant que ressortissant malien.

De l’autre côté, le second accusé était membre de la police islamique de Ansar Dine à Tombouctou. Considéré comme une cellule dormante, il était en contact avec ses anciens compagnons. Pendant leur interpellation, deux grenades ont été retrouvées en leur possession. Le procès avait été reporté car leurs avocats n’étaient pas présents.

Avec l’ouverture de ce procès, le pôle judiciaire vient de passer à sa phase opérationnelle depuis sa création en 2017.

Par ailleurs, le deuxième dossier qui est au nombre de dix sera examiné par le pôle antiterroriste le 13 août 2021.

Mahamadou Sissouma, stagiaire

Source : LE PAYS

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