Très connu pour la vente des produits dopants dans l’un quartiers populaires de Bamako, le jeune AM, alias « Pagaille » est tombé dans la maille du commissariat de 3ème arrondissement de police de Bamako, le jeudi 22 juillet dernier. C’était lors d’une nouvelle opération dénommée « Founou Founou» initié par ce commissariat.
Avec leur ferme volonté de lutter contre l’insécurité sous toutes ses formes en commune II du district de Bamako, le commissaire principal, Sadio Konon Tomoda et son adjoint Issiaka Traoré ont mis hors d’état de nuire, AM connu sous le nom de « Pagaille. Pour cela, ils ont mis en place une nouvelle stratégie contre les malfrats et leurs complices en commune 2 du district de Bamako. C’est dans ce cadre que des opérations surprises sont menées par ces éléments dans les quartiers populaires de Bagadadji, Bozola, Niaréla, Bakaribougou etc. Un milieu très fréquenté par les petits délinquants, pour la plupart vendeurs et ou/consommateurs de produits stupéfiants.
En ce qui concerne « Pagaille », un jeune homme d’une vingtaine d’années environ, ses opérations ne passaient même plus inaperçues à cause de son cran à les mener au vu et au su de tout le monde.
C’est pourquoi d’ailleurs, il a été dénoncé par X, à cause de l’ampleur de son trafic qui devenait insupportable par les paisibles citoyens du quartier. Selon le quotidien national, cette dénonciation est arrivée à un moment où les éléments de la BR avaient déjà le jeune homme dans le sillage de leur opération « Founou Founou ». N’attendant qu’une bonne occasion pour agir, la dénonciation de X a donc donné un coup d’accélérateur aux éléments du commissariat de 3e arrondissement.
Dans la journée du jeudi 22 juillet dernier, selon l’Essor, le commissaire principal, Sadio Konon Tomoda et ses hommes ont mis le grappin sur AM alias « Pagaille ».
Longtemps dans cette activité, l’Essor estime qu’une des raisons qui ont fait que le jeune homme a vécu dans la durée est que personne n’osait le dénoncer à la police malgré qu’il était devenu insupportable. « Des clients allaient et venaient dans la cour de la maison et faisaient irruption dans sa chambre pour en ressortir avec leur marchandise et disparaître », a indiqué le quotidien national avant d’ajouter qu’aucun proche n’osait vendre la mèche aux policiers pour débarrasser la famille de ce délinquant familial de ce type.
Après son arrestation, AM a été conduit devant le procureur, près le Tribunal de grande instance de la Commune II du District de Bamako. Avec toutes ces preuves. Ne pouvant rien nier, il a été placé sous mandat de dépôt. Aussi, une perquisition de sa chambre a permis de trouver entre autres, selon l’Essor, une quantité de drogue suffisante, d’autres objets plus ou moins prohibés. Notamment, une brique de « Kensh », une qualité de drogue, dont le dealer avait déjà vendu plus de la moitié. Une quantité de « haschis marocain », deux motos Djakarta, et Sanily etc.
Selon des sources de l’Essor, cette opération de la police du 3e arrondissement a quasiment nettoyé toute la commune de ses déchets sociaux. Sa plus grande stratégie est la collaboration avec les populations, victimes potentielles des malfrats.