Trois jours de deuil national ont été décrétés en mémoire de la cinquantaine de personnes tuées dans des attaques terroristes, dans le nord du pays, dimanche dernier. Dans la capitale, la perception de l’insécurité n’est pas la même pour tous. Dans le nord meurtri, on presse les autorités d'agir vite pour protéger les populations.
Avec notre correspondant à Bamako, Kaourou Magassa
Dans la cour de la mairie de la commune 5 de Bamako, un large poteau métallique est surplombé d’un drapeau vert-jaune-rouge en berne. Debout devant l’édifice publique, Moussa Touré est conscient de la nécessité de rendre hommage aux victimes des massacres perpétrés dans le cercle d’Asongo. Lui connait bien cette zone pour y avoir travailler quelques années, contrairement au reste des habitants de la ville.
« Étant à Bamako ici, tu ne peux pas savoir ce qui se passe au Nord. Sincèrement, ça devient un mythe pour toi.... suite de l'article sur RFI