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Assarid Ag Imbarcaouane, 1er vice-président du CNT : «Les réformes politiques et institutionnelles à venir constituent un enjeu important pour la réussite de la Transition »
Publié le mercredi 11 aout 2021  |  Le Républicain
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© aBamako.com par mouhamar
Journée parlementaire de l`Adema-Pasj
Bamako, le 18 janvier 2014 à l`hôtel Radisson-Blu. Le parti Alliance pour la Démocratie au Mali- Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-Pasj) a réuni ses 16 nouveaux élus pour les former sur leur nouvelle mission de député.
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L’Hôtel de l’Amitié de Bamako a abrité, le mardi 10 août 2021, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des membres du Conseil National de Transition (CNT) sur les reformes politiques et institutionnelles. L’objectif de cet atelier de deux jours est de partager avec les membres du CNT, les défis et perspectives de la gouvernance et des réformes politiques institutionnelles et électorales, y compris le découpage territorial. Au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux, le 1er vice-président du CNT, Assarid Ag Imbarcaouane, a fait savoir que les « réformes politiques et institutionnelles à venir constituent un enjeu important pour la réussite de la Transition».


La cérémonie d’ouverture de cet atelier était présidée par le 1er vice-président du CNT, Assarid Ag Imbarcaouane, en présence du président du comité de pilotage des activités d’appui au CNT, Nouhoum Sarr, des autres membres du CNT et d’autres personnalités. Dans ses mots de bienvenue, Nouhoum Sarr du CNT a indiqué que les défis posés au Mali sont conséquents. A cet effet, il a souhaité que la transition soit le noyau des réformes de grande ampleur.

A sa suite, le 1er vice-président du CNT, Assarid Ag Imbarcaouane, a fait savoir que les « réformes politiques et institutionnelles à venir constituent un enjeu important pour la réussite de la Transition». Après l’adoption par les membres du CNT du Plan d’Actions du Gouvernement, dit-il, il s’avère nécessaire de plancher sur les réformes prévues, notamment celles qui concernent, entre autres, la Loi électorale, la Loi Organique fixant le nombre , les conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités, les conditions de remplacement des membres de l’Assemblée Nationale en cas de vacance de siège, leurs indemnités et la Loi portant charte des partis politiques. « Le Mali s’est doté, après la révolution de 1991, d’une Constitution le 25 février 1992. Après plus de trois décennies d’application, des insuffisances constatées ont amené les autorités à tenter à trois reprises une révision constitutionnelle sans succès en 2001, 2012 et 2017.

En 2012, le Mali a vécu une crise multidimensionnelle qui a engendré la signature de l’accord pour la paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger en 2015. L’application de certains points de cet accord exige une révision de la Constitution », a souligné Assarid Ag Imbarcaouane.

Avant de déplorer le faible taux de participation des citoyens aux élections au Mali. « Le constat fondamental est que plus de la moitié des électeurs ne se mobilisent guère pour faire valoir leur droit de vote au Mali, indexant ainsi la légitimité des élus. Cela constitue sans nul doute une préoccupation fondamentale pour l’ancrage de la démocratie », a-t-il dit.

Selon lui, l’objectif spécifique de cet atelier est de partager avec les membres du CNT, les défis et perspectives de la gouvernance et des réformes politiques institutionnelles et électorales, y compris le découpage territorial. « Je demeure convaincu que les reformes politiques et institutionnelles à venir ne réussiront sans une grande implication des membres du Conseil National de Transition », a conclu Assarid Ag Imbarcaouane.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain
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