Sess Soukou Mohamed, ancien député-maire de Dabou et proche de l’ex- président de l’Assemblée nationale de la Cote d’Ivoire, Guillaume Soro, a été “interpellé’ , le mardi 10 août dernier à Bamako, par les autorités judiciaires du Mali. Cette interpellation entre dans le cadre, selon le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune IV de Bamako, de l’exécution d’un mandat d’arrêt international décerné le 10 novembre 2020 par le juge du cabinet d’instruction du Tribunal de Première Instance d’ABIDJAN-PLATEAU (République de Côte d’Ivoire) et pour des actes subversifs pouvant admettre une qualification pénale commis sur le territoire ivoirien. ” Une commission spéciale d’enquêtes préliminaires a été mise en place, dirigée par le commandant du groupement territorial de gendarmerie de Bamako pour, relativement aux actes subversifs incriminés, identifier les différentes implications et déterminer leur volonté criminelle en vue d’une saine application de la loi”, précise le communiqué du tribunal de la commune IV de Bamako.
Un jour avant, le mardi 10 août, la cellule de communication de Guillaume Soro avait annoncé l’enlèvement à Bamako de Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk. Selon Guillaume Soro et ses partisans, Sess Soukou Mohamed a été plutôt « enlevé en pleine rue à Bamako par quatre hommes encagoulés et habillés en tenue civile, et sous la contrainte d’armes, il a été forcé à monter à bord d’un véhicule 4X4 aux vitres teintées, ne portant aucune plaque d’immatriculation. »