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Pour endiguer l’instabilité et l’insécurité au Mali : L’appel à un sursaut national du Parena !
Publié le jeudi 12 aout 2021  |  Le Pays
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© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture
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Dans un communiqué publié suite au carnage dans les villages d’Ouatagouna, Karou, Dirga et Daoutegeft dans le cercle de Ansongo, le parti du bélier blanc a interpellé le gouvernement sur la détérioration de la situation sécuritaire au nord et au centre du pays. Aussi, a-t-il exhorté le Haut Conseil Islamique pour ses bons offices.

Tiébilé Dramé a d’abord condamné l’attaque d’Ouatagouna, Karou, Dirga et Daoutegeft dans le cercle de Ansongo qui a fait plus de 50 morts. Aussi, a-t-il déploré les énormes dégâts matériels causés par cette attaque terroriste qui a endeuillé tout le Mali.

Ainsi, après avoir adressé ses condoléances attristées aux familles endeuillées, souhaité prompt rétablissement aux blessés et exprimé sa solidarité aux populations de la zone des trois frontières (Burkina, Mali et Niger), Tiébilé Dramé a exprimé son inquiétude face à la persistance et l’aggravation de l’insécurité dans plusieurs régions du Mali. Ainsi, il a interpellé le gouvernement de transition sur la détérioration de la situation sécuritaire au Centre du Mali qui, selon le parti du bélier blanc, est devenue une menace pour la cohésion de la Nation.

Tiébilé Dramé fait le bilan de l’insécurité au Mali

Selon l’ancien ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale, la situation sécuritaire actuelle n’est pas rose au Mali. « Le nombre d’écoles fermées est un des principaux indicateurs de l’insécurité : plusieurs centaines d’écoles sont fermées affectant quelques milliers d’enseignants et des centaines de milliers d’enfants qui se retrouvent à la rue », lit-on dans le communiqué qui indique que plusieurs villages du centre du Mali sont coupés du reste du pays depuis le début de la saison des pluies. A en croire le Parena, les habitants de plusieurs villages sont interdits de travaux champêtres et de toutes formes de relations avec leurs voisins à cause du blocus des groupes armés terroristes. Aussi, selon le Parena des affrontements sanglants opposent, périodiquement, les assaillants djihadistes et les donsos dans cette partie du Centre.

A en croire le parti du bélier blanc, depuis le 8 juillet, les entrées des villages de Diambé, Songo et Barikoro (secteur de Diabaly) sont bloquées par des hommes armés. « Deux notables dont le chef des donsos, Ngoloba Coulibaly ont été tués » précise le communiqué du Parena qui ajoute que : «Dans la nuit du 8 au 9 août, le puits à grand diamètre de Songo, source d’approvisionnement du village en eau depuis des décennies, a été dynamité. Des explosifs ont été posés sur le pont, unique voie reliant Songo à Diabaly ». Comme il sait bien le faire, Tiébilé est allé loin dans le décompte : « Selon le Parena, le 3 août, deux chasseurs ont été exécutés par les djihadistes dans un bois proche du village. Selon des témoignages des villageois, le 7 août, à la recherche des corps, 20 donsos sont morts suite à l’explosion des cadavres sous les habits desquels des explosifs avaient été enfouis ».

Selon le Parena, la Nation doit être rassemblée en bloc derrière nos forces de défense et de sécurité face à cette insécurité rampante. « Le PARENA lance un appel aux autorités militaires et civiles, aux forces vives afin de créer les conditions de l’union nationale, du rassemblement national, du sursaut de toutes les filles et de tous les fils du pays pour endiguer l’instabilité et l’insécurité qui représentent une menace pour l’existence de l’État et de la Nation », a-t-on sollicité dans le communiqué.

Au Haut Conseil Islamique, le Parena demande des bons offices.

Après avoir invité le premier ministre à renoncer les « assises nationales de la refondation », le PARENA a invité les autorités de la transition à se concentrer sur l’essentiel : la restauration de la légalité républicaine et constitutionnelle à travers la tenue d’élections crédibles sur la base d’un code électoral consensuel.

Boureima Guindo

Source : LE PAYS
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