La langue de ce jeune Brésilien est incroyable. Dans une épicerie, à la demande du vendeur, il s’amuse à la montrer. On a rarement vu une langue aussi longue. Cet homme-lézard n’est pas encore dans le livre des records, mais il y a forcément sa place. Face à un commerçant brésilien, il fait une brève démonstration de son incroyable talent.
Il possède une langue immense et celui qui filme la scène paraît complètement fasciné par la particularité de l’adolescent. D’ailleurs, sur la toile, les internautes lui ont déjà trouvé un surnom. Ils s’amusent à l’appeler l’homme-lézard. Il faut dire que la similitude avec le reptile est grande. Si quelques personnes peuvent se vanter de pouvoir toucher le bout de leur nez avec leur langue, ce jeune garçon est bien loin de ce défi. Il y parvient sans le moindre effort et on peut d’ailleurs le voir réaliser ce test à plusieurs reprises dans la vidéo. Toutefois, cet adolescent ne semble pas avoir totalement accepté sa particularité. Dans la vidéo de démonstration, il lance de brefs coups d’œil sur le côté pour vérifier qu’il n’y pas d’autres clients. Même s’il s’expose sur le net, ce jeune garçon craint tout de même la réaction des passants en découvrant la longueur surprenante de sa langue. Le record du monde est de 9.8 cm.
Pourtant, ce jeune Brésilien devrait être fier. S’il se décidait à la faire mesurer, il pourrait sans doute battre le record du monde détenu par Stephen Taylor avec une longueur de langue de 9.8 cm. Du côté des femmes, c’est l’Américaine Chanel Tapper, âgée de 22 ans, qui détient le record, avec une longueur de 9.75 cm. A noter que cette dernière a découvert que sa langue était plus longue que la moyenne alors qu’elle n’avait que 8 ans, explique-t-elle au site du Guinness World Records. Elle était en train de prendre des photos avec sa mère le jour d’Halloween et c’est à ce moment qu’elle s’est rendue compte de sa singularité. Sa langue est deux fois plus longue que la moyenne mais s’adapter n’a pas été un problème pour Chanel Tapper. Elle n’a jamais subi de moqueries par rapport à sa langue.
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Viol collectif à Delhi : L’ETAU SE RESSERRE SUR LES QUATRE ACCUSES
Ils sont tous reconnus coupables de viol en réunion, de destruction de preuves et du meurtre de la victime sans défense
Les auteurs présumés du viol d’une étudiante en décembre à New Delhi, qui avait scandalisé la société indienne et déclenché des manifestations inédites, ont été reconnus coupables mardi de viol en réunion et de meurtre. L’étudiante, âgée de 23 ans, avait été agressée avec une barre de fer et violée le 16 décembre dans un bus en rentrant du cinéma avec son ami. Elle est morte de ses blessures le 29 décembre dans un hôpital de Singapour.
Des milliers d’Indiens révoltés avaient manifesté après ce viol, appelant à une prise de conscience de la façon dont les femmes sont traitées en Inde, et dénonçant l’apathie de la police et de la justice à l’égard des victimes d’agressions sexuelles. Les lois contre les délinquants sexuels ont été durcies depuis, et la peine de mort introduite pour les violeurs dont les victimes sont mortes ou laissées dans un état grave. La justice indienne a jugé mardi les quatre accusés coupables de tous les chefs d’accusation retenus contre eux. « Les accusés sont tous reconnus coupables. Ils sont coupables de viol en réunion (..) de destruction de preuves et du meurtre de la victime sans défense », a dit le juge Yogesh Khanna. Les quatre hommes encourrent la peine de mort.
Les parents de la victime, qui étaient présents à l’audience, réclament la pendaison pour pouvoir faire leur deuil. Les quatre accusés ont été brièvement amenés en salle d’audience pour le verdict avant d’être emmenés par la police. Les quatre hommes – Mukesh Singh, Akshay Thakur, Pawan Gupta et Vinay Sharma – ont tous plaidé non coupables. Les avocats de trois d’entre eux ont annoncé aussitôt après l’audience qu’ils feraient appel de la décision du juge. « Nous ferons appel devant la Haute Cour. C’est une condamnation politique », a dit A.P. Singh, avocat d’Akshay Thakur et Vinay Sharma, devant les journalistes. « Mon client conduisait le bus.
Il a reconnu honnêtement qu’il conduisait le bus, mais qu’il ne savait pas ce qui se passait à l’intérieur », a déclaré pour sa part V.K. Anand, l’avocat de Mukesh Singh dont la mère s’est effondrée en larmes à la sortie de l’audience. Tout appel est susceptible de repousser de plusieurs années la décision finale de la justice en raison de la lenteur du système judiciaire indien. Un cinquième accusé âgé de 17 ans au moment des faits a été condamné fin août à trois ans de prison, la peine maximale encourue pour ce crime par les mineurs.
Un sixième homme, le chauffeur du bus présenté comme le meneur, a été retrouvé mort dans sa cellule en mars, un décès attribué à un suicide par les autorités pénitentiaires. Un tabou brisé. Le procès des quatre hommes a suivi une procédure accélérée et plus d’une centaine de témoins ont été entendus au cours des sept mois d’audience. Le témoignage de la victime mourante sur son lit d’hôpital a également été entendu.
Le compagnon de la victime, âgé de 28 ans, et lui aussi battu, a décrit récemment, une scène d’horreur. « Je n’aurais jamais imaginé qu’un être humain puisse maltraiter un autre être humain à ce point », a-t-il dit. La famille de l’étudiante, qui avait fait part de son amertume lors de la condamnation du mineur à trois ans de prison, réclame la pendaison pour les quatre majeurs. « Nous n’accepterons rien d’autre que la peine de mort », a déclaré le père de la jeune femme, dont le nom ne peut être révélé. « Tout autre peine que la pendaison ne serait pas juste.
Elle enverrait un mauvais message et les gens perdraient toute confiance dans notre justice », a-t-il ajouté. « Cela ramènerait la paix dans notre esprit et dans le pays ». L’Inde prévoit la peine de mort pour certains crimes, mais les exécutions sont très rares. Pour les défenseurs des droits des femmes, ce viol collectif a aidé des victimes à briser le silence et a suscité un débat. Mais les violences envers les femmes occupent encore chaque jour les pages des journaux indiens.