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Conférence sur la sécurité au SAHEL: L’Algérie entend reprendre son hégémonie dans la région
Publié le samedi 14 aout 2021  |  Mali Tribune
Réunion
© AFP par Farouk Batiche
Réunion d’urgence des pays membres de la médiation
Bamako, le 19 janvier 2016 l`Algérie a tenu Réunion d’urgence des pays membres de la médiation sur la crise malienne.
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Cette conférence sécuritaire de haut niveau a permis à l’ensemble de ces pays de se pencher sur les dossiers cruciaux : trafics transfrontaliers, terrorisme et migration clandestine. Le mardi et mercredi derniers, l’Algérie a organisé une conférence sur la sécurité au Sahel regroupant les pays du G5-Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso et Mauritanie).




Depuis l’annonce d’Emmanuel Macron qui a mis fin à l’opération Barkhane au profit de Takuba, l’Algerie est sur le qui-vive en multipliant les rencontres diplomatiques secrètes avec les autorités française et russe pour trouver une stratégie sécuritaire commune au Sahel.

C’est dans ce contexte que le mardi et mercredi dernier, elle a organisé une conférence sur la sécurité au Sahel avec les maux qui gangrènent cette vaste région à savoir les trafics transfrontaliers, le terrorisme et la migration clandestine.

Aujourd’hui, vue l’immensité nos territoires qui échappent à tout contrôle, il y a toute sorte de trafic (drogue, cocaïne…) et la migration clandestine est devenue un fonds de commerce dans ce Sahel. Le terrorisme est à un niveau où aucun pays sahélien n’est à l’abri. Le Mali, Niger et le Burkina-Faso sont les pays les plus touchés.

Cette conférence sur le Sahel qui a été organisée par le Centre africain des études sur le terrorisme basé à Alger, sous l’égide du ministre des Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra, « Monsieur Afrique » va permettre de conjuguer les efforts pour trouver des voies et moyens à repenser les dangers qui embrassent l’ensemble des pays subsahariens donc, l’Algérie qui veut reprendre la main au Sahel surtout dans la lutte contre le terrorisme. Pour ça, elle n’hésite pas à intervenir militairement en activant le Comité d’état-major opérationnel (Cemoc) créé en 2010, destiné à lutter contre le terrorisme entre les pays du G5-Sahel.

Certes depuis l’annonce de Macron, l’Algérie essaye de trouver un des moyens pour contenir l’après Barkhane. Mais elle est aussi d’une part responsable de ce chaos au Sahel car bon nombre des chefs djihadistes sont des anciens éléments du Groupe islamique armé (GIA).

Ousmane Mahamane

Source: Mali Tribune
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