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Le Soir de Bamako N° 3901 du 11/9/2013

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San : Réception provisoire de la digue de Konosso
Publié le jeudi 12 septembre 2013  |  Le Soir de Bamako




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La réception provisoire de la digue de la plaine de Konosso, dans la commune de Niamana, dans le cercle de San, s’est déroulée le mercredi 28 août sous la présidence du préfet du cercle de San El Hadj Adama Sidibé et la forte délégation qui l’accompagnait.

Cette digue constitue la deuxième phase d’un vaste programme d’aménagements agricoles de la plaine de Konosso. D’une longueur de 3 km, sa réalisation a coûté plus de 73,7 millions Fcfa.

Elle servira non seulement de route par où transiteront les personnes pour leurs transactions commerciales mais contribuera aussi à améliorer l’irrigation de 4 000 hectares de la plaine de Konosso.
L’ouvrage a été exécuté grâce au concours fin-an-cier de World vision Canada, la participation des communautés bénéficiaires et les services techniques du gouvernement.


Par ail-leurs, il est à noter que la premère pha-se des travaux de réhabilitation de la plaine a été exécutée en 2011 avec le curage du canal principal sur une longueur de 7 km et deux canaux secondaires pour un montant de 34 millions Fcfa.

Le projet de réhabilitation de la plaine de Konosso s’inscrit dans le plan de développement de la commune de Niamana et a été soumis par le conseil communal au programme de Diéli 2010. Comme dans toutes les communes de ce cercle trois formes d’activités occupent les populations de cette commune. Il s’agit de la culture céréalière (riz, mil, maïs), les cultures de rente (arachide et coton) et les cultures de diversification (les produits maraîchers).


La zone est caractérisée par une pluviométrie généralement déficitaire, des sols pauvres et des rendements céréaliers faibles. Les cultures de diversification (maraîchage) sont surtout pratiquées en saison sèche. Compte tenu de l’insécurité alimentaire causée par les déficits céréaliers de ses dernières années, il ne se dégage aucun excédent commercialisable dans la zone. Les céréales sont commercialisées de façon conjoncturelle (contraintes de payement de certaines taxes, maladies etc.). Les cultures de rente (coton et arachide) et de diversification constituent des sources de revenus assez substantielles pour les hommes et les femmes. Ces produits sont commercialisés dans les communes voisines, au niveau du marché de la commune urbaine de San. Les engrais minéraux sont peu utilisés à cause de leur coût élevé sur le marché. Les contraintes majeures liées au développement de l’agriculture sont : la dégradation des terres des culture, le déficit pluviométrique, le coût élevé des intrants, le faible rendement des cultures (surtout céréalières). Cette digue va accroitre la mobilité des personnes et le développement des cultures irriguées comme l’ont souligné dans leurs interventions respectives le chef de village de Konosso, le maire de la commune de Niamana Salifou Tangara, le directeur de World vision San, José Diarra, ainsi que le préfet du cercle, et chef de service de l’ariculture de San.
Source : Amap


Kayes
Les bonnes perspectives de la campagne agricole
La campagne 2013-2014 s’annonce bonne dans la région de Kayes, selon le directeur régional de l’agriculture Oumar Fofana, après une tournée de supervision dans tous cercles.
Le technicien explique que les pluies précoces de juin ont été suivies d’un arrêt plus ou moins prolongé qui a provoqué une reprise des semis dans les cercles de Nioro, Diéma et Yélimané. Par contre, la saison des pluies a démarré tardivement (jusqu’en juillet) dans la zone agricole (Kita, Bafoulabé, Kéniéba) et elle continue à un rythme très satisfaisant. « Nous avons malheureusement constaté dans plusieurs cercles un retard dans le démarrage des cultures dû cette fois au retard du retour des bras valides des zones minières », regrette le directeur.
S’agissant des intrants, la fourniture a connu quelques retards, mais finalement la promptitude des fournisseurs a payé. « Toutes les zones ont reçu leurs besoins demandés », assure le patron du service de l’agriculture qui se réjouit du niveau des réalisations qu’il juge très satisfaisant. « Nous avons atteint les 70% de nos prévisions ».
Dans la région, on rencontre tous les stades de développement, le sorgho, le mil, le riz sont au stade de la montaison, le maïs, l’arachide au stade de la floraison, le fonio à l’épiaison, le coton et le niébé à la ramification. La situation phytosanitaire est rassurante, excepté une bande d’oiseaux carnivores constatée dans le cercle de Yélimané. Aucune maladie handicapante n’est signalé
e.
Au regard de l’évolution des cultures et de la pluviométrie dans la région, les perspectives sont très bonnes.
Source : Amap

TÉNENKOU
Préparation psychosociale avant la rentrée des classes
L’exercice va permettre une meilleure intégration à l’école d’un nombre important d’enfants d’âge préscolaire et scolaire, notamment ceux des familles déplacées lors de la crise.
Après la profonde crise scolaire occasionnée par l’attaque de la localité de Ténenkou par des groupes armés, les professionnels de l’éducation sont maintenant attelés à la reconstruction des infrastructures et des mentalités pour affronter la nouvelle année scolaire.
En effet on se rappelle que l’occupation des régions de Kidal, Gao, Tombouctou et une partie de la région de Mopti (Douentza, Youvarou, Ténenkou) par des groupes armées depuis le 17 janvier 2012, a entraîné un déplacement massif des populations, de l’administration, des enseignants, etc.

Plus de 85 % des enseignants de la localité de Ténenkou ont déserté selon plusieurs ONG opérant dans la zone.

A l’instar d’autres cercles de Mopti, l’éducation à Ténenkou surtout en sa partie nord, a été sévèrement touchée par cette crise. Les enfants soumis à une forte psychose, ont été traumatisés les attaques répétées par les groupes rebelles.

L’occupation a eu comme conséquence aussi la destruction des infrastructures scolaires, des équipements, la fermeture des écoles, portant un coup très dur à l’éducation des enfants. Cet état de fait, a par ailleurs, d’autres répercussions plus profondes, le risque de détérioration des résultats académiques (Ténenkou a obtenu des résultats catastrophiques au DEF cette année) et des conditions d’enseignement.

Dans ce contexte de reprise générale, le CAP de Ténenkou en collaboration avec l’AE de Mopti et avec l’appui de l’UNICEF, a organisé successivement à l’école Tahirou Cissé second cycle de Ténenkou, deux ateliers de formations de renforcement de capacités des enseignants aux techniques de ré médiation afin de réduire le taux de redoublement, et de déperdition scolaire surtout chez les filles.

Le second atelier qui est la suite logique du premier avait pour enjeu principal de renforcer les compétences des enseignants en appui psychosocial pour permettre à nombre croissant d’enfants d’âge préscolaire et scolaire notamment des familles déplacées, une intégration dans leur milieu de vie sociale après la crise.

Cette 2è formation des éducateurs a porté particulièrement sur des mesures d’urgence en appui psychosocial à apporter aux enfants et aux élèves affectés par la crise. Pour ce faire, les participants ont planchés sur des thèmes, relatifs aux droits des enfants, les situations d’urgence et leurs effets sur les enfants et les groupes marginalisés. La formation a aussi porté sur la détection des traumatises et système de référence, l’éducation à la paix, à la tolérance, à la réconciliation.
Ces sessions se situent dans le cadre global de la formation continue des maîtres où le gouvernement du Mali s’est engagé à accorder une attention soutenue au développement de la petite enfance à travers le Programme Décennal de Développement de l’Education (PRODEC).
Source : Amap

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