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Absence des administrations et Fama au centre du pays : Le cercle de Bankass dans la précarité
Publié le mardi 17 aout 2021  |  L'Observatoire
Koro,
© aBamako.com par Mousnabi
Koro, Bankass, Bandiagara assurent leur soutien à Modibo
Jeudi 17 juillet 2013. Mali. Région de Mopti (centre du Mali). Le candidat Modibo Sidibé en campagne dans cercles de KORO (frontière du Burkina), Bankass, Bandiagara (ville mystique) pour convaincre les populations.
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L’absence des administrations et l’éloignement des forces de sécurités de la population mettent les payants du Cercle de Bankass dans la région de Mopti dans de condition précaire et misérable imposée par des hommes armés




Le retour de l’administration et la sécurité des personnes et leurs biens dans le centre du pays, promis par nos autorités de transition, reste toujours invisibles après un an d’exercice du pouvoir.

Dans le cercle de Bankass, les commandants, les préfets et les maires se trouvent refugiés à Bamako et Sévaré, tout en laissant les villageois dans les besoins des services sociaux de base, de la sécurité de leurs vies.

Les lois des terroristes s’appliquent dans toutes les six communes du cercle de Bankass et la population risque de ne pas s’associer aux groupes djihadiste par espoir total d’autorités légales du pays.

Les femmes, hommes et cultivateurs sont les principales cibles pour le respect strict des lois jihadistes. « Ceux qui doivent cultiver 10 hectares sont contraints de se limiter à 3 avec payement d’une somme de 50.000f et sur 20 vaches, les éleveurs sont tenus de donner un bœuf comme zakat.

Quant aux femmes, elles sont obligées de porter des voiles et les hommes, de pantalons sautés.

« Nous n’avons ni maire ni commençants, tous sont installés à Sévaré. Imaginez à Jalassagou, à 50 km seulement de ville de Bankass, si nous demandons l’intervention de FaMa, ils disent qu’ils ne peuvent pas venir, parce qu’il y a risque de mines sur la route.

Vraiment, nous demandons au gouvernement actuel de prendre des mesures nécessaires afin de mettre fin à ces pratiques, sinon nous n’avons pas d’autre choix que de s’associer à eux pour sauver nos vies. », peste une autre personne.

Adama Konaté

Source : L’Observatoire
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