Les sujets du DEF ayant fait l’objet de circulation sur les réseaux sociaux ont suscité la contradiction. Le département en charge de l’Education a dû fournir des informations pour démentir la véracité de ces sujets. A la veille de l’examen du DEF, le communiqué du ministère faisait savoir que les sujets sur les réseaux sociaux dataient de 2010 et 2012. Donc qu’ils ne sont pas d’actualité.
La question que l’on se pose est de savoir pourquoi même ce phénomène de fuite de sujet n’arrive pas à prendre fin au Mali. Ce sont les responsables qui s’occupent de la préparation des sujets. Ce sont les enfants de moins de 20 ans qui sont en possession de ces sujets avant d’entrer dans la salle. Le matraquage d’esprit n’a donc pas marché dans la mesure où il a été question de changer certains sujets.
En ce qui concerne ces cas de fuite de sujet, à qui la faute ? La mise en enveloppe qui entre dans les préparatifs de l’examen du DEF se fait chaque année loin des yeux des élèves. Ceux qui le font ne seraient même pas en possession de leurs téléphones au moment du travail qui, semblerait-il, est jalousement sécurisé et tout à fait confidentiel. Qui est donc l’auteur de cette situation qui n’honore pas l’école malienne ? Chaque année, c’est le même son de cloche sans aucun changement.
Si l’insécurité sévit au nord et au centre du pays, au sud la catastrophe s’appelle la fuite de sujets. Il est temps que le folklore prenne fin dans ce pays et que les responsabilités de ce drame dont l’école malienne souffre soient situées.