SociétéL’office du Niger sous le leadership du Pdg Abdel Karim Konaté Dit Empé Un chiffre d’affaires de 7 614 654 496 FCFA et un total bilan de 103 912 785 907 FCFA réalisés en 2020
903 537,55 tonnes de riz paddy, 396 332,34 tonnes de produits maraîchers et 116 361 tonnes de produits de diversification attendues
Sous le leadership du Président directeur général (Pdg) Abdel Karim Konaté dit Empé, l’Office du Niger se porte aujourd’hui bien, même très bien, au regard des résultats enregistrés au cours de l’exercice 2020. La structure a réalisé un chiffre d’affaires de 7 614 654 496 Fcfa et un total bilan de 103 912 785 907 Fcfa. Et les objectifs de production pour la campagne agricole 2021/2022 sont 903 537,55 tonnes de riz paddy, 396 332,34 tonnes de produits maraîchers et 116 361 tonnes de produits de diversification. C’est ce qui ressort des travaux de la 48ème session du Conseil d’administration, tenus le 10 août dernier, à l’hôtel Djoliba de Ségou. Nous publions en intégralité le discours prononcé par le Pdg de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté dit Empé.
J’ai le plaisir de vous souhaiter, la bienvenue à la 48ème Session Ordinaire du Conseil d’Administration de l’Office du Niger qui aura principalement à examiner les rapports financiers de l’exercice 2020. L’année 2020, à cheval entre les campagnes agricoles 2019/2020 et 2020/2021, a connu plusieurs difficultés.
En plus de la faiblesse des quantités d’engrais subventionnés accordées aux producteurs, avec un taux de couverture de 35% des besoins, la zone Office du Niger a enregistré de grandes quantités de pluies qui ont provoqué des inondations au niveau de certains champs et villages avec leur corollaire de développement de maladies cryptogamiques.
Cette situation a occasionné une perte de production estimée à 19 326 tonnes de riz paddy et a conduit l’Office du Niger et ses partenaires paysans (délégués et comités paritaires) à accorder aux producteurs affectés un dégrèvement portant sur 3 221 ha en casiers avec un manque à gagner de redevance-eau de 188 114 687 FCFA.
En plus des inondations, toute la zone Office du Niger, singulièrement le cercle de Niono, a été marquée par l’insécurité avec de nombreuses pertes en vies humaines, des enlèvements de personnes, des cas de vols et de destructions de biens et d’ouvrages hydrauliques, notamment le dynamitage de 5 ponts ayant eu pour conséquences l’isolement des villages et l’impossibilité d’accéder à certains champs arrivés à maturité. Ainsi, dans le seul village de Farabougou, zone de Kouroumari, 572 ha n’ont pas pu être récoltés, soit la totalité des superficies cultivées.
Dans le but de soulager les producteurs victimes de l’insécurité et cela, en droite ligne des conclusions et recommandations du forum de Niono sur la paix et la réconciliation tenu du 05 au 07 novembre 2020, l’Office du Niger leur a accordé un dégrèvement spécial sur 2 050,57 ha, en casiers et hors-casiers avec un manque à gagner en redevance-eau de 115 042 315 FCFA, soit un dégrèvement total de 5 271,67 ha pour un manque à gagner en redevance-eau de 303 157 002 FCFA.
Par ailleurs, pour compenser les pertes de récoltes dues aux inondations et à l’insécurité, avec l’accompagnement de la Direction Nationale de l’Hydraulique, l’Office du Niger a autorisé la mise en valeur, à titre exceptionnel, de 45 000 ha en contre-saison (dont 15 000 ha de riz, 15 000 ha de maraichage et 15 000 ha de canne à sucre).
L’année a été également marquée par les difficultés habituelles que sont :
La non-réalisation des prévisions d’aménagement et de réhabilitation dans les zones de Niono, Molodo et M’Béwani qui a considérablement impacté les niveaux de production ;
Le sous-équipement et l’insuffisance de la main d’œuvre avec comme conséquence le non-respect du calendrier agricole par bon nombre d’exploitants agricoles ;
L’envahissement de certains réseaux par les végétaux flottants avec comme conséquence la perturbation du service de l’eau à certains endroits.
Malgré ces difficultés, les dispositions prises en termes de maintenance des réseaux hydrauliques, a permis d’assurer un service de l’eau satisfaisant. Par ailleurs, l’appui conseil aux exploitants a pu être assuré malgré les restrictions de mouvements dues à l’insécurité.
Ainsi, le bilan provisoire de la campagne agricole 2020/2021 fait ressortir une production de 837 136,72 tonnes de riz paddy ; 326 299 tonnes de produits maraichers et 71 950 tonnes de produits de diversification.
En qui concerne la campagne agricole 2021/2022, en cours, les objectifs de production sont de 903 537,55 tonnes de riz paddy ; 396 332,34 tonnes de produits maraîchers et 116 361 tonnes de produits de diversification.
L’atteinte de ces objectifs dépendra, dans une large mesure, de l’évolution du contexte sécuritaire, de la réalisation des aménagements prévus et aussi de la mise à la disposition des exploitants à temps opportun des engrais subventionnés.
Sur le Plan financier, l’exercice clos le 31 décembre 2020 affiche les éléments caractéristiques suivants : Un chiffre d’affaires de 7 614 654 496 FCFA ; un résultat net bénéficiaire de 59 750 072 FCFA ; un total bilan de 103 912 785 907 FCFA et un effectif du personnel de 711 agents permanents.
Aussi, toutes ces situations transparaissent dans les documents qui vous sont soumis pour analyse et approbation. Il s’agit des états financiers de l’exercice 2020; du rapport de gestion 2020 et des rapports du Commissaire aux comptes de l’exercice 2020.
Vous constaterez dans ces différents documents que, pour faire face aux différentes contraintes soulignées, les efforts de gestion consentis ont permis une diminution des principaux postes de charges, notamment les achats (carburants, fournitures, consommables, eau et électricité…), l’entretien des véhicules…
En étant convaincu que nos débats seront comme toujours francs, fructueux et empreints de cordialité, je déclare ouverte la 48ème Session de notre Conseil d’Administration.
Vive l’Office du Niger dans un Mali Uni, Prospère et en Paix. Je vous remercie de votre aimable attention. Que Dieu bénisse le Mali !”
48eme session ordinaire du conseil d’administration de l’office du Niger :
Des efforts de gestion consentis malgré la crise sécuritaire, climatique et économique
Les travaux de cette 48ème session du Conseil d’administration portent, entre autres, sur une diminution des principaux postes de charges, notamment les achats (carburants, fournitures, consommables, eau et électricité…), l’entretien des véhicules. S’y ajoutent la maintenance à hauteur de souhait des réseaux hydrauliques et l’appui conseil aux exploitants malgré les restrictions de mouvements dues à l’insécurité. Des efforts de gestion appréciés par les membres du Conseil d’administration qui n’ont pas manqué de féliciter la Direction Générale.
L’hôtel Djoliba de Ségou a servi de cadre, le mardi 10 août 2021, pour la 48ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Office du Niger. Présidée, comme à l’accoutumée, par le Président directeur général, Abdel Karim Konaté dit Empé, cette session avait à l’ordre de jour : l’examen des états financiers de l’exercice 2020, du rapport de gestion 2020 ainsi que des rapports du Commissaire aux comptes de l’exercice 2020.
Il est un secret de polichinelle de soutenir que le Mali traverse, de nos jours, une crise multidimensionnelle qui s’articule autour de l’insécurité grandissante, les fortes précipitations liées au changement climatique et la cherté de la vie. Ainsi, comme bien d’autres entreprises publiques ou privées, l’Office du Niger a, évidemment, eu sa dose de difficultés. Il s’agit de la faiblesse des quantités d’engrais subventionnés accordées aux producteurs, l’inondation au niveau de certains champs et villages avec leur corollaire de développement de maladies cryptogamiques. Ce n’est pas tout, toute la zone Office du Niger, singulièrement le cercle de Niono, a été marquée par l’insécurité avec de nombreuses pertes en vies humaines, des enlèvements de personnes, des cas de vols et de destructions de biens et d’ouvrages hydrauliques, notamment le dynamitage de 5 ponts ayant eu pour conséquences l’isolement des villages et l’impossibilité d’accéder à certains champs arrivés à maturité. Ainsi, dans le seul village de Farabougou, zone de Kouroumari, 572 ha n’ont pas pu être récoltés, soit la totalité des superficies cultivées.
Dans le but de soulager les producteurs victimes de l’insécurité et cela, en droite ligne des conclusions et recommandations du forum de Niono sur la paix et la réconciliation tenu du 05 au 07 novembre 2020, l’Office du Niger leur a accordé un dégrèvement spécial sur 2 050,57 ha, en casiers et hors-casiers avec un manque à gagner en redevance-eau de 115 042 315 Fcfa, soit un dégrèvement total de 5 271,67 ha pour un manque à gagner en redevance-eau de 303 157 002 Fcfa.
Par ailleurs, pour compenser les pertes de récoltes dues aux inondations et à l’insécurité, avec l’accompagnement de la Direction nationale de l’Hydraulique, l’Office du Niger a autorisé la mise en valeur, à titre exceptionnel, de 45 000 ha en contre-saison (dont 15 000 ha de riz, 15 000 ha de maraichage et 15 000 ha de canne à sucre). Ainsi, la Direction de l’Office du Niger a pris des dispositions en termes de maintenance des réseaux hydrauliques qui ont permis d’assurer un service de l’eau satisfaisant. Par ailleurs, l’appui conseil aux exploitants a pu être assuré malgré les restrictions de mouvements dues à l’insécurité. Mieux, des efforts de gestion consentis ont permis une diminution de près de 30% des principaux postes de charges, notamment les achats (carburants, fournitures, consommables, eau et électricité…), l’entretien des véhicules… Des efforts de gestion appréciés par les membres du Conseil d’administration qui n’ont pas manqué de féliciter la Direction Générale. Au cours de cette 48ème session ordinaire du Conseil d’administration, le Pdg de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté, a dressé le bilan provisoire de la campagne agricole 2020-2021. Ceci fait ressortir une production de 837 136,72 tonnes de riz paddy ; 326 299 tonnes de produits maraichers et 71 950 tonnes de produits de diversification.
En ce qui concerne la campagne agricole 2021/2022, en cours, les objectifs de production sont de 903 537,55 tonnes de riz paddy ; 396 332,34 tonnes de produits maraîchers et 116 361 tonnes de produits de diversification.
L’atteinte de ces objectifs dépendra, dans une large mesure, de l’évolution du contexte sécuritaire, de la réalisation des aménagements prévus et aussi de la mise à la disposition des exploitants à temps opportun des engrais subventionnés.
Sur le plan financier, l’exercice clos le 31 décembre 2020, le chiffre d’affaire affiché au compteur est de 7 614 654 496 de Fcfa.
Source : SCOM-ON
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En visite dans la région de Ségou :
Dr Choguel Maïga dans le Périmètre de l’Office du Niger
Le Premier ministre, Dr Choguel Maïga, vient d’effectuer une visite de trois jours dans la région de Ségou où il s’est rendu dans le Périmètre de l’Office du Niger puis à Diabaly pour apporter son soutien aux Forces armées et de sécurité. Dr Choguel Maïga a reçu à NDébougou, des mains de la représentante de la KFW, le partenaire Allemand, le document contrat du projet intitulé NDébougou 4.
Le Premier ministre, Dr Choguel Maïga, vient d’effectuer une visite de trois jours dans la région de Ségou où il s’est rendu dans le Périmètre de l’Office du Niger puis à Diabaly pour apporter son soutien aux Forces armées et de sécurité. Dr Choguel Maïga a reçu à NDébougou, des mains de la représentante de la KFW, le partenaire Allemand, le document contrat du projet intitulé NDébougou 4.
Niono comme à Ségou, Sikasso, Koutiala, le Premier ministre, sur instruction du président de la Transition, est venu écouter les populations, plus précisément les producteurs de la zone Office du Niger. Choguel Kokalla Maïga est aussi venu constater de visu les conditions de vie et de travail des populations.
Enfin le Premier ministre est venu transmettre les messages des autorités de la Transition aux représentants de la communauté locale. Il s’agit essentiellement du Plan d’Action du gouvernement adopté par le Conseil national de la transition. Un plan d’action dont la mise en œuvre implique tous les acteurs politiques civils, religieux, notabilités…L’objectif ultime étant de jeter les bases du Mali nouveau.
Ce qui est attendu des populations, dira le Premier ministre, c’est de faire des bénédictions pour la réussite de la Transition mais aussi et surtout de participer activement aux assises qui vont consacrer la refondation du Mali.
Notons que le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, vient d’effectuer une visite officielle de trois jours dans la région de Ségou. A l’accueil, il a été accueilli par le gouverneur, Alassane Traoré, le président du Conseil régional, Siaka Dembélé, le maire de la commune urbaine, Nouhoum Diarra, le préfet adjoint, Daouda Diarra. Sans oublier le président de la Chambre de commerce, Boureïma Doucouré, et le chef de village de Banankoroni, Lamine Traoré. Une trentaine de minutes plus tard, la délégation a été accueillie au pied-à-terre du gouvernorat, au quartier administratif, où l’attendaient tant ces personnalités que bien d’autres de la société civile, chefs religieux comme chefs coutumiers, griots comme leaders d’associations. De nombreux autres Ségoviens, jeunes et femmes notamment, ont applaudi le chef du gouvernement et sa délégation, banderoles ou photos de Choguel Maïga à l’appui.
Dans une zone qui constitue l’un des poumons agricoles du Mali, voire de l’Afrique de l’Ouest, la présence du Président-directeur général de l’Office du Niger, Abdoul Karim Konaté dit Empé, n’était pas non plus fortuite. Sans oublier celle du ministre du Développement rural, Modibo Kéïta. En effet, l’un des thèmes majeurs de la tournée du Premier ministre dans la région et du Programme d’action du Gouvernement (PAG) est celui du développement de l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire. En somme, de l’avis de plusieurs cadres et représentants de la ville, la visite du Premier ministre est arrivée à point nommé.
Dr Choguel K Maïga de remonter le moral des FAMAs basés à Diabaly
En marge de sa visite dans la zone Office du Niger, le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, a tenu à rendre visite au détachement des FAMAs en mission à Diabaly dans le cadre de la sécurisation du territoire. L’homme qui se veut soldat de deuxième classe a partagé quelques moments de son temps avec nos braves soldats.
Visite à N’Débougou 4
Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a reçu à NDébougou, des mains de la représentante de la KFW, le partenaire Allemand, le document contrat du projet intitulé NDébougou 4. D’un coût de 26 milliards de Fcfa, ce projet est essentiellement financé par la coopération Allemande à travers la KFW. Il permettra l’extension du Canal sur plusieurs kilomètres; la réhabilitation des infrastructures dont le canal Gruber et le barrage de Markala; l’appui institutionnel et celui des exploitants.
NDébougou 4 en améliorant le système de drainage sur une grande partie de la zone, favorise non seulement l’autosuffisance alimentaire, mais aussi et surtout contribue à la protection des terres.
Au nom du président de la Transition, le Premier ministre a remercié le partenaire allemand qui n’a jamais cessé d’accompagner le Mali dans les situations difficiles. Les producteurs, quant à eux, se sont félicités du démarrage de ce projet dont l’impact attendu est très important pour la population de la zone. Aussi les populations ont exposé au chef du gouvernement deux préoccupations majeures, notamment l’insécurité et le manque d’engrais subventionnés.
Le Premier ministre a rassuré les producteurs que le message a été bien compris et suite leur sera donnée.