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Housseini Amion Guindo dit POULO sur TV5 Monde : «Ça fait un an que nous sommes dans la transition et je ne pense pas que la transition soit là pour régler les problèmes»
Publié le vendredi 20 aout 2021  |  Le Républicain
Championnats
© aBamako.com par A.S
Championnats d`Afrique d`Escrime Juniors et Cadets.
Bamako, le 4 mars 2016 au palais des sports. Le ministre des sports a donné le coup d`envoi des Championnats d`Afrique de Scrime Juniors et Cadets.
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En séjour à Paris, en France, l’ancien ministre malien, Housseini Amion Guindo dit POULO, Président de la CODEM (Convergence pour le développement du Mali) et de la Plateforme «Espérance Nouvelle-Jigiya Kura », était l’invité du journal Afrique de TV5 Monde, le 16 août 2021.
Dans ses éléments de réponse, POULO a mis l’accent sur la situation politique et sécuritaire du Mali. « Il faut d’abord la légalité constitutionnelle, il faut revenir à l’ordre constitutionnel normal au moins pour que le Mali puisse bénéficier de toutes ses potentialités au plan international et ensuite faire face aux problèmes à l’interne. Ça fait un an que nous sommes dans la transition et je ne pense pas que la transition soit là pour régler les problèmes », a déclaré Housseini Amion Guindo.

Selon l’invité de TV5 Monde, la prise de l’Afghanistan par les Talibans donne des frisons au Mali. « C’est une alerte pour le Mali. Mais je ne pense pas que la situation soit pareille. Les Talibans étaient au pouvoir en Afghanistan il ya 20 ans. Ils ont appris à diriger un pays. Ils savent ce qu’un Etat. A la différence du Mali, ceux qui sont là aujourd’hui, ne sont pas aussi organisés », a-t-il dit.

Répondant aux questions du journaliste, Housseini Amion Guindo a fait savoir que tout doit être fait pour que les jihadistes ne prennent pas le pouvoir au Mali. Par ailleurs, il a donné des détails sur sa visite en France. « Nous sommes venus échanger avec la diaspora pour dire ce que nous savons de ce qui se passe dans notre pays, ensuite écouter cette diaspora.

Très souvent ceux qui sont là sont des ruraux, ce ne sont pas des citadins qui viennent à l’immigration. Et aujourd’hui, le Mali est touché, surtout dans le milieu rural. Quand on parle de 70% d’occupation, c’est surtout dans le milieu rural. Ceux qui viennent ici, c’est pour soutenir cette économie rurale qui est à terre. Le message que je leur ai donné est qu’il faut qu’on se donne la main. Il faut que ceux qui sont touchés par la crise se donnent la main pour réorienter la gouvernance », a souhaité POULO.

En outre, Housseini Amion Guindo précise qu’il sera « normalement » candidat lors de l’élection présidentielle de 2022. « J’étais candidat en 2013 sous les couleurs de la CODEM, nous étions dans les cinq premiers. En 2018, nous avons démissionné du poste de ministre de l’éducation nationale pour être candidat à l’élection présidentielle. Aujourd’hui, nous avons une coalition politique de 21 partis politiques avec 5 ONG (Organisations non gouvernementales) avec beaucoup d’associations avec comme objectif de veiller sur la transition et de nous organiser pour la conquête et l’exercice du pouvoir après la transition », a-t-il dit. Par ailleurs, Housseini A. Guindo a invité les autorités de la transition à respecter le délai de la transition.

Selon lui, l’Etat malien n’arrive pas à assumer son rôle régalien à l’intérieur du pays. Ce qui fait, dit-il, que l’Etat malien se trouve sur le banc des « accusés » de la communauté internationale. « L’Etat est pris en étau en intérieur avec les groupes terroristes et aussi sur le banc de la communauté internationale. Nous ne pouvons pas sortir de cette situation si nous n’éliminons pas les problèmes. Il faut d’abord la légalité constitutionnelle, il faut revenir à l’ordre constitutionnel normal au moins pour que le Mali puisse bénéficier de toutes ses potentialités au plan international et ensuite faire face aux problèmes à l’interne. Ça fait un an que nous sommes dans la transition et je ne pense pas que la transition soit là pour régler les problèmes », a indiqué Housseini Amion Guindo.

Enfin, il a appelé à la libération de l’ancien Président de la Transition, Bah N’Daw et l’ancien Premier ministre, Moctar Ouane, tous deux en résidence surveillée.

Aguibou Sogodogo
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