Détection d’Ebola en Côte d’Ivoire puis au Burkina-Faso : Alerte maximale au Mali

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Publié le lundi 23 aout 2021 | aBamako.com

© aBamako.com par mouhamar
Lutte contre Ebola: Le président IBK à Kouremalé
Kouremalé le 17 novembre 2014. Le président de la République du Mali, son excellence Ibrahim Boubacar KEITA s`est rendu à Kouremalé, l`une des frontières maliennes avec la Guinée Conakry.

La maladie à virus Ebola est de nouveau à nos portes et le pays est en état d’alerte maximale ; c’est le moins que l’on puisse dire par ces temps qui courent où les voisins du Mali signalent l’irruption de ce fléau sur leur territoire. En effet, après la Côte d’Ivoire où un cas de ce virus a été détecté le 14 août dernier, c’est au tour du Burkina-Faso de connaître cette visite inopportune.

En annonçant dimanche soir la détection d’un cas « suspect » de fièvre hémorragique à virus Ebola au Centre hospitalo-universitaire de Bogodogo (CHU-B) à Ouagadougou, le gouvernement burkinabé a indirectement tiré la sonnette d’alarme auprès des autorités sanitaires de notre pays. Pour qui connaît la porosité des frontières nous séparant et la mobilité des populations d’un pays à un autre, c’est la vigilance accrue qui doit être de mise en cette période déjà marquée par la Covid-19.

Dans un communiqué rapporté par l’Agence Anadolu, ce lundi 23 août, le ministère burkinabé de la Santé a précisé que « le patient âgé de 22 ans est arrivé il y a deux jours en provenance de la Côte d’Ivoire ». Et le document d’ajouter : « après un parcours dans deux formations sanitaires du district sanitaire de Ziniaré (Région burkinabè du Plateau central), il a été reçu aux urgences médicales à Ouagadougou ».

« Le patient a été immédiatement isolé par l’équipe du CHU-B conformément aux normes recommandées ; une démarche diagnostique et de prise en charge est en cours », indique la même source qui invite au respect des mesures de prévention des maladies.

Et, vue sa migration de la Côte d’Ivoire au Burkina-Faso, Dieu seul sait si le phénomène n’est pas déjà dans nos murs pour la deuxième fois après son irruption de 2014 via Kourémalé, la frontière guinéenne. Qu’Allah nous en garde !

ANDROUICHA

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