PolitiqueSoumeylou Boubeye Maiga à propos de l’organisation des élections au Mali « Si les élections ne sont pas organisées avant la fin de la transition, ce sera l’échec »
Le président de l’alliance pour la solidarité au Mali-convergence des forces patriotes (Asma- CFP), Soumeylou Boubeye Maiga, a laissé entendre que « si les élections ne sont pas organisées avant la fin de la transition, ce sera l’échec ».
Depuis quelques moments, des langues de délient et demandent la prolongation du délai de la transition.
Jeudi 19 août 2021, le président de l’Asma- CFP s’est de nouveau prononcé sur le plateau de Renouveau TV, dans l’émission « Grand Jury ». M. Maiga est intervenu sur plusieurs thématiques notamment la question de l’organisation des élections de février 2022. Sur les sujets évoqués, l’intervenant a été on ne peut plus clair.
A la question de savoir s’il est possible d’organiser les élections programmées à six mois de la fin de la transition ? SBM, dira que les autorités de la transition doivent identifier les priorités et mettre en œuvre les réformes compatibles avec son agenda. Il a conseillé d’organiser les élections aux dates prévues. Pour lui, le pays a besoin d’institutions qui tirent leur légitimité du suffrage universel. Selon l’ancien PM, nos autorités se sont engagées dans le strict respect de ses engagements sur le plan national et international.
L’ancien PM dit être dans la même dynamique que le regroupement de partis politiques qui demande à l’Etat de respecter le calendrier électoral.
SBM a laissé entendre que ssi les élections ne sont pas organisées avant la fin de la transition, ce sera l’échec ». Dans ce cas de figure, il est difficile de prédire les scenarios envisagés.
Depuis plusieurs mois, l’ancien PM multiplie les tournées à l’intérieur du pays et l’on pourrait penser qu’il est du moins en pré-campagne. De Kayes à Gao, en passant par Koulikoro, Ségou, Nioro, Kati, SBM veut être plus près des populations afin de les écouter, trouver des pistes de solutions à leurs préoccupations.
L’Asma-CFP fait partie des rares formations politiques à soutenir la transition et continue à le faire sans tambour battant.