Tirant le bilan de l’AN I de la transition, la coordination des mouvements et associations de soutien à l’imam Mahmoud Dicko (CMAS), estime qu’une année après la prise du pouvoir par les militaires, le bilan reste mitigé et le peuple reste sur sa faim.
Une année après la prise du pouvoir par les militaires conduits par le colonel Assmi Goita, la CMAS, s’est exprimée dans un communiqué. Pour Youssouf Daba Diawara, coordinateur général de la CMAS, son organisation a « le regret de constater qu’après la chute de l’ancien Président Ibrahim Boubacar Keita et de son régime, le même système de gestion demeure ». La CMAS qui se dit être acteur majeur du changement intervenu écrit « qu’avec amertume que nous disons aux autorités de la transition que le peuple est resté sur sa faim et que le bilan de leur gestion ne comble pas les attentes ».
Et de les inviter d’user les 6 mois restants « pour aller vers la rupture tant souhaitée par les maliens et faire de la refondation une réalité ».
La CMAS a l’instar de plusieurs regroupements politiques, associatifs estiment que les autorités de la transition doivent revoir très rapidement leurs copies. Pour des associations de la société civile, le pouvoir n’arrive pas à ôter l’épine des pieds des maliens tant tout est cher et rien ne vas depuis une année.