Le Bureau de Coordination de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) a rompu le silence, en rendant publiques, les pratiques de la direction du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) sur les surfacturations opérées sur les véhicules relativement à leur réparation.
Ainsi, des montants pharaoniques ont été relevés et qui incriminent le service des transports. Selon nos informations, la pratique est courante et désobéit à l’orthodoxie budgétaire du département des transports. Donc, il s’agit bel et bien d’une mauvaise gestion érigée en règle de droit au titre d’enrichissement illicite. Mais un communiqué de la Cellule informatique et communication s’inscrit en faux contre les allégations portant sur des dépenses prétendument surfacturées. « Le montant et les images présentés ne reflètent aucunement la réalité des réparations effectuées sur lesdits véhicules » révèle le communiqué qui ne mentionne pas cependant le montant mis en cause.
Toutefois, un cadre du bureau de l’AEEM a pourfendu ces allégations et défendu qu’une somme importante a été déboursée pour les besoins de la cause. Le plus troublant, c’est plusieurs réparations lourdes et importantes qui ont été effectuées sur le même véhicule (3 au total depuis février 2021). Pire, le service des Transports du CENOU a opéré toutes ces manipulations en l’absence de l’institution estudiantine.
Il est aujourd’hui regrettable de constater que le CENOU est devenu une boite à sou pour certains « malfrats » et qui ne cherchent qu’à faire leurs poches. Les irrégularités ont été plusieurs fois constatées. Même la Cellule d’appui aux structures de contrôle de l’administration ont fait cas des détournements dans ce sens. A grande échelle s’il vous plaît. Nous y reviendrons.